Je viens de me dire que je ferais bien d'écrire maintenant pour me coucher tout de suite après car mes 638 médicaments commencent à ne plus trop faire effet et ma gorge reprend petit à petit le dessus. Quand j'avale, j'avale des râpes à carottes. On se dit toujours, oui, le mal de gorge c'est pas grave, c'est inoffensif, c'est comme les aphtes par exemple, ça en impose pas comme souffrance.
Et finalement, quand ça commence à devenir un mal de gorge de compétition, on commence à se faire des réflexions qui ressemblent à "Mince, j'ai déjà trop de salive dans la bouche c'est pas possible je peux pas avaler je vais trop souffrir mais en même temps je peux cracher là? Dans le métro devant les gens? Et si je baisse la tête discrètement? Mais je fais quoi?" Je me dis parfois ces derniers jours que peut-être que toutes les personnes qui crachent dans la rue sont des gens qui souffrent de mal de gorge... Mais par exemple, même quand j'entrouvre les lèvres et qu'un peu de vent entre dans ma bouche, et descend dans ma gorge, j'ai trop mal. N'importe quoi.
Vous êtes des chefs du décapsulage en tous cas. Dommage que je n'ai pas eu le courage d'attendre vos précieuses réponses! J'ai fais ça avec les dents de devant, depuis, j'ose pas me regarder dans une glace tellement j'ai peur de les avoir déplacé de 3 centimètres en direction du devant.
Je ne me souviens plus précisément de toutes vos recommandations, mais après les avoir toutes lues, je me suis dis quelque chose comme "En fait, je pouvais ouvrir mon aigre-douce avec n'importe quel objet de mon salon presque, à condition de bien l'utiliser."
Sur l'image, c'est mon cadeau de ce soir. MON BOL CARPES. Incroyable. J'en rêvais de ce bol carpes depuis que j'avais vu les assiettes carpes pas loin de chez Camille. Hier elle va à Grenoble, tombe sur le bol, collector. Aujourd'hui j'entre dans son douillet nid et là, le bol, caché dans sa pile de vêtements. J'avais rien vu moi. Elle me dit, t'as rien remarqué d'étrange? Genre un bol dans des habits? Hummm. Dans le métro du retour, il prenait tout mon sac.
Pour dire à quel point il me hante, quand j'ai voulu afficher mon blog, j'ai lu, afficher mon bol.
Sur l'image, c'est la nuit chez moi, alors pardon si c'est un peu caverneux caverneux.
29.4.10
28.4.10
Faut que je le note quelque part pour m'en souvenir alors je le fais ici; ne plus jamais appeler Quignard-voix-de-pervers. Chaque fois je me goure, je me réveille comme ce matin par exemple, courbatures, mal de gorge fatal, mal de crâne et fatigue extrême, maladie d'hiver quoi, et je fais google maps. Docteur généraliste, Lyon 69002. Je prends le plus proche bien sûr, en pensant à mes pieds, et je me retrouve à appeler Quignard. Chaque fois il me fait le "Alloooo" du téléphone rose. Chaque fois je suis tellement choquée que je suis obligée de demander "Mais, je suis bien chez un docteur?" et chaque fois il ne se démonte pas d'un gramme "Mais ouuuuuuiii..."
J'ai finalement raccroché en expliquant que j'étais pas sûre finalement, que 16h30 ça m'aille. Et puis j'ai téléphoné un peu plus loin, chez un jeune type qui m'a serré la main pour me dire bonjour et après avoir décelé mon angine bactérienne, a refusé de me la serrer pour me dire au revoir.
27.4.10
Incroyable ça, j'essaye d'acheter un billet de train à un type sur internet, il a posté une annonce, il voudrait une remise en main propre, moi je veux son billet, on habite la même ville donc parfait. Le seul hic c'est que le site en question refuse de me donner l'e-mail du mec, le site me dit "Tu dois d'abord payer par carte bleue, sur notre plateforme, c'est plus sécurisé et comme ça on te rajoute 3 euros de frais de gestion inutiles." Alors que moi je veux le faire à l'ancienne, rencontrer le type et lui donner des billets en papier. Je vois qu'on peut envoyer un message au mec via le site internet. Je vois qu'en dessous du message qu'on envoie ils précisent "interdit de mettre son adresse mail à l'intérieur ou n'importe quels autres coordonnées téléphone, fax, site internet..." Je me retrouve donc avec 250 caractères maximum pour lancer un message codé au mec en question pour lui faire comprendre que je veux son billet de train mais que, à bat les 3 euros de frais de port abusifs. Au début j'essaye de carrément lui écrire mon adresse mail et bien sûr, le site me dit "tricheuse, recommence, pas d'adresse mail!". Bon, je recommence, j'essaye cette fois de masquer mon adresse mail, en remplaçant l'@ et le point par des autres choses, idem, ils me repèrent. Finalement, je lui explique dans mon message qu'il me trouvera en allant à cette adresse: www.jessicalisse.com, et là, les fourbes, me repèrent aussi et me disent encore et toujours de recommencer. J'ai finis par dire au mec de taper Jessica Lisse sur Google, de me trouver et de m'envoyer un mail pour la remise en main propre. Mais alors du coup les chances qu'il me cherche puis me retrouve deviennent riquiquites.
26.4.10
Ce soir je vais bien, mieux qu'hier, mieux qu'une veille de rentrée scolaire. Ma peau est plus foncée que ce matin, j'écoute Just the two of us de Grover Washington Jr., ce genre de choses. Je vais charger mes images du toit de la nuit de samedi. Je me demande si l'on y voit quelque chose étant donné que je ne voyais déjà pas mes pieds. Sur le chemin en rentrant, c'était étrange, j'avais un peu peur car il était pas loin de 5h et puis je me suis dis mince, je n'ai rien pour me défendre si jamais... Là, maman me dira, mais tu n'avais pas la bombe lacrymogène que je t'ai acheté au collège?! Je crois que je ne l'avais en effet, c'est bien nul.
Je me disais ça et puis soudain, un carton devant moi. Dans le carton il y avait une sorte de gros paquet en aluminium, c'était un gâteau! Et dans le carton, juste à côté du gâteau, un immense couteau, de quoi, au moins 25 cm! 30 peut-être, il ne rentrait presque pas dans mon sac. Je l'ai pris en me disant que maintenant, j'avais de quoi me défendre. Le couteau était sale. Je veux dire, j'ai peut-être une pièce à conviction chez moi. Peut-être que le gâteau était là pour que l'on ne se doute pas que le couteau avait servi à zigouiller quelqu'un. Je me dis ça.
Je me disais ça et puis soudain, un carton devant moi. Dans le carton il y avait une sorte de gros paquet en aluminium, c'était un gâteau! Et dans le carton, juste à côté du gâteau, un immense couteau, de quoi, au moins 25 cm! 30 peut-être, il ne rentrait presque pas dans mon sac. Je l'ai pris en me disant que maintenant, j'avais de quoi me défendre. Le couteau était sale. Je veux dire, j'ai peut-être une pièce à conviction chez moi. Peut-être que le gâteau était là pour que l'on ne se doute pas que le couteau avait servi à zigouiller quelqu'un. Je me dis ça.
25.4.10
J'aimerais vous dire les deux petits garçons de six ans qui se bataillaient pour savoir si la frange est à la mode. Oui non, et la peur de celui qui a la frange, mais si, mais si. J'aimerais vous dire cette femme qui a relevé sa robe devant Camille et moi, regardez, elles sont pas belles, j'ai 83 ans. Parfaites qu'elles étaient, des jambes de 20 ans. Éloignez vous des mac do, et buvez de l'eau, pas de ces boissons là... Et puis j'aimerais vous dire les toits! Oui les toits, ceux du Carlton Hotel, c'est ce qu'on voyait le mieux, du haut des échafauds, on a fait que de se demander le prix de la suite avec le dôme. Au-dessus de quoi, du Printemps? Je n'en sais rien, j'en reviens. 5h02 est passé, j'éteins. Je voulais me lever tôt.
image: mon préféré de ce jour là, ils ne ressemblaient tellement pas aux garçons que je côtoie, tous, avec leurs danses et leurs fringues; c'était hyper bien.
image: mon préféré de ce jour là, ils ne ressemblaient tellement pas aux garçons que je côtoie, tous, avec leurs danses et leurs fringues; c'était hyper bien.
23.4.10
Maman, ne prend pas peur, c'est pas vrai.
Lorsque je prends le train, j’abandonne toujours ma valise au hasard. Entre deux allées, parfois très proche d’une porte. Je fais attention à ce qu’elle ne gêne personne et je la laisse. Je ne fais pas parti de ces personnes qui se trimballent leur valise sur la moitié du train dans le but de trouver la bonne place. Moi je cherche la bonne place. Moi je la cherche sans ma valise, et je n’ai aucun remord à me mettre très loin d’elle. En cas de vol, je me dis toujours que ce devait être le destin, que je devais me séparer de ce que j’avais à l’intérieur. Pour une raison que j’ignore, mais si elle a disparu, c’est bien que ça devait se passer comme ça. Je suis dans le train, ma valise est en bas d’un escalier trois wagons plus loin je crois, je n’en suis pas tout à fait sûr.
C’est un peu plus risqué que d’habitude car à l’intérieur, il y a mon ordinateur. Alors forcément j’ai du mal à dormir. Le train est quelque part entre Grenoble et Lyon et s’arrête souvent. Beaucoup de voyageurs descendent, et beaucoup montent. Je me contrains à ne pas aller vérifier la présence de ma valise, après tout, c’est toujours pareil. Si je ne fais pas confiance au destin aujourd’hui, je sais que je ne lui ferai plus jamais confiance. Et je me retrouverai à bercer ma valise tout le restant de mes jours.
Je reste sur mon siège, je surveille du coin de l’oeil les visages des voyageurs. J’établis une liste de suspects potentiels en cas de disparition, mais ce sont les voyageurs eux-mêmes qui disparaissent, le train s’arrête toutes les dix minutes. C’est plus dur que d’habitude.
C’est un peu plus risqué que d’habitude car à l’intérieur, il y a mon ordinateur. Alors forcément j’ai du mal à dormir. Le train est quelque part entre Grenoble et Lyon et s’arrête souvent. Beaucoup de voyageurs descendent, et beaucoup montent. Je me contrains à ne pas aller vérifier la présence de ma valise, après tout, c’est toujours pareil. Si je ne fais pas confiance au destin aujourd’hui, je sais que je ne lui ferai plus jamais confiance. Et je me retrouverai à bercer ma valise tout le restant de mes jours.
Je reste sur mon siège, je surveille du coin de l’oeil les visages des voyageurs. J’établis une liste de suspects potentiels en cas de disparition, mais ce sont les voyageurs eux-mêmes qui disparaissent, le train s’arrête toutes les dix minutes. C’est plus dur que d’habitude.
22.4.10
21.4.10
Lui, il était bluffant.
J’avais pour but de faire des choses faciles, comme décider d’atteindre le haut d’un sommet que je me contenterai de choisir du bout du doigt, au hasard.
Je me suis couché tôt, la tête encombrée d’un nombre d’images incroyable et insupportable à la fois. J’ai peu dormi, et mal. Le lendemain matin, je n’ai rien avalé, je suis parti au travail avec mon corps lourd qui précède toujours les périples. La journée est passée aussi lentement que la fois où j’ai regardé Microcosmos à l’âge de neuf ans.
Je suis monté dans l’avion à la tombée de la nuit. Le voyage me semblait être le plus long de toute mon existence. Je me suis surpris à compter les nuages pour tenter de les faire entrer dans des catégories totalement absurdes, comme celle des «gros qui ont l’air froids».
À l’arrivée, je me suis levé trop tôt, une jeune femme en uniforme de la compagnie aérienne est venue sagement me prier de me rasseoir jusqu’à l’arrêt complet de l’appareil. Je me suis retrouvé bête. Dehors, la chaleur m’a engouffré quasi instantanément dans une pellicule de transpiration. J’étais mal, il me fallait trouver la petite maison qui m’hébergerait, et penser au déroulement de la soirée.
Je me suis couché tôt, la tête encombrée d’un nombre d’images incroyable et insupportable à la fois. J’ai peu dormi, et mal. Le lendemain matin, je n’ai rien avalé, je suis parti au travail avec mon corps lourd qui précède toujours les périples. La journée est passée aussi lentement que la fois où j’ai regardé Microcosmos à l’âge de neuf ans.
Je suis monté dans l’avion à la tombée de la nuit. Le voyage me semblait être le plus long de toute mon existence. Je me suis surpris à compter les nuages pour tenter de les faire entrer dans des catégories totalement absurdes, comme celle des «gros qui ont l’air froids».
À l’arrivée, je me suis levé trop tôt, une jeune femme en uniforme de la compagnie aérienne est venue sagement me prier de me rasseoir jusqu’à l’arrêt complet de l’appareil. Je me suis retrouvé bête. Dehors, la chaleur m’a engouffré quasi instantanément dans une pellicule de transpiration. J’étais mal, il me fallait trouver la petite maison qui m’hébergerait, et penser au déroulement de la soirée.
20.4.10
Je commence à avoir envie de vomir, j’attends calmement l’instant où il va me parler avec des mots que je ne comprendrais pas et auxquels je devrais répondre «Les QUOI?»
— L’autre jour on me demande de lancer un lot sur la mendc05, bon, je fais un JobPrep tu vois, et là, Valérie qui arrive et qui me dit que j’ai pas lancé les demises, des DEMISES tu entends ça, sur la mendc05!
— ...
Passer ce cap, je n’ai plus qu’à attendre le moment où il se rendra compte que je pige pas un mot de son vocabulaire et où il se donnera pour but de m’expliquer son boulot comme à une enfant de cinq ans.
— Bon en gros, ouais, c’est clair que je t’ai pas vraiment expliqué (rire de celui qui pense avoir un peu déconné, mais qui ne s’en veut pas vraiment) donc moi, je suis chargé de comment dire. Surveiller des gens, qui s’occupent de machines, qui servent à fabriquer des circuits électroniques, qui servent à faire marcher les télés.
— Ah oui, d’accord.
J’ai envie de vomir, je me demande si c’est parce que je lis trop les panneaux routiers, à défaut de l’écouter; ou si c’est le repas de midi. La lecture m’a toujours donné la nausée. Je me concentre donc sur la boîte à gants, sur son plastique astiqué avec soin. La laguna est verte foncé.
Je ne dis pas grand chose alors il me dit que je ne suis «pas très bavarde». Et à la fois je me dis qu’il y a moyen qu’il trouve ça craquant. Tout me désole. J’ai envie de lui demander s’il invite toujours les filles à poser leurs fesses sur une rambarde glacée pour leur premier rendez-vous. Je cherche quoi dire mais tout ce qui me vient à l’esprit me paraît trop insultant.
Nous venons de prendre la bretelle, nous filons sur l’autoroute, la route est droite mais il s’évertue à accélérer entre les radars. J’ai de plus en plus envie de vomir, ça me fait peur. Parfois il me pose une question à laquelle je réponds poliment. À un moment donné, il me touche l’épaule pour mieux me montrer l’endroit où il s’est fait opérer après un accident de moto. Je veux qu’il garde ses mains pour lui. Je n’aurais pas dû monter dans cette voiture, je n’aurais pas dû changer de chaussures. J’ai l’impression qu’il ne voit rien, qu’il ne se rend pas compte à quelle point il m’insupporte. Je m’en veux un peu de ne pas comprendre moi non plus, de le détester pour pas cher.
— L’autre jour on me demande de lancer un lot sur la mendc05, bon, je fais un JobPrep tu vois, et là, Valérie qui arrive et qui me dit que j’ai pas lancé les demises, des DEMISES tu entends ça, sur la mendc05!
— ...
Passer ce cap, je n’ai plus qu’à attendre le moment où il se rendra compte que je pige pas un mot de son vocabulaire et où il se donnera pour but de m’expliquer son boulot comme à une enfant de cinq ans.
— Bon en gros, ouais, c’est clair que je t’ai pas vraiment expliqué (rire de celui qui pense avoir un peu déconné, mais qui ne s’en veut pas vraiment) donc moi, je suis chargé de comment dire. Surveiller des gens, qui s’occupent de machines, qui servent à fabriquer des circuits électroniques, qui servent à faire marcher les télés.
— Ah oui, d’accord.
J’ai envie de vomir, je me demande si c’est parce que je lis trop les panneaux routiers, à défaut de l’écouter; ou si c’est le repas de midi. La lecture m’a toujours donné la nausée. Je me concentre donc sur la boîte à gants, sur son plastique astiqué avec soin. La laguna est verte foncé.
Je ne dis pas grand chose alors il me dit que je ne suis «pas très bavarde». Et à la fois je me dis qu’il y a moyen qu’il trouve ça craquant. Tout me désole. J’ai envie de lui demander s’il invite toujours les filles à poser leurs fesses sur une rambarde glacée pour leur premier rendez-vous. Je cherche quoi dire mais tout ce qui me vient à l’esprit me paraît trop insultant.
Nous venons de prendre la bretelle, nous filons sur l’autoroute, la route est droite mais il s’évertue à accélérer entre les radars. J’ai de plus en plus envie de vomir, ça me fait peur. Parfois il me pose une question à laquelle je réponds poliment. À un moment donné, il me touche l’épaule pour mieux me montrer l’endroit où il s’est fait opérer après un accident de moto. Je veux qu’il garde ses mains pour lui. Je n’aurais pas dû monter dans cette voiture, je n’aurais pas dû changer de chaussures. J’ai l’impression qu’il ne voit rien, qu’il ne se rend pas compte à quelle point il m’insupporte. Je m’en veux un peu de ne pas comprendre moi non plus, de le détester pour pas cher.
19.4.10
Peut-être ai-je déjà mis cette image?
" — C’est fou mais ça me manquait. Tu sais, quand ils étaient tous là, les artistes, tout autour de moi, c’était une ôde à mes plis qu’ils me chantaient, une ode à toute cette cellulite qui rend mon corps comme une mer déchaînée. Mon corps, c’est la mer. Quand je marche, j’ai des vagues sur les cuisses, qui montent, descendent. Tu as déjà vu ça sur la plage, les filles, elles courent rattraper le frisbee ou le volant de badminton, et leur peau, elle fait des vagues comme la mer qui est derrière. Et le plus beau, dans leur sport, c’est qu’elles s’en fichent de faire des vagues. Moi j’étais pas capable de ça tu sais. Jamais, j’étais celle qui reste en robe. Et puis il y a eu les artistes, c’était une épreuve incroyable ça. Eux, ils cherchaient un modèle avec des ombres et des lumières, ils voulaient des volumes. Je leur ai dis que j’étais grosse, ils m’ont dit qu’ils adoraient mes vagues, que mon corps était un radieux clair obscur. Personne ne m’a jamais fait autant de bien que leurs coups de crayons. Ils me dessinaient comme on écrit une chanson d’amour. Je voudrais que tu me dessines, Antoine.
Elle a dit tout ça debout, toute nue, en bougeant les bras, les épaules, en regardant tantôt le sol, tantôt le plafond, quand elle a évoqué le frisbee, elle a fait le geste avec la main droite. Toute cette démonstration a été pour moi comme un micro-supplice. "
18.4.10
Alors, je te l'écris à toi, car après tout si il y a ton adresse électronique sur ton blog c'est bien pour que l'on s'en serve.
J'ai envie de dire oui.
J'ai reçu un mail qui va me faire penser je peux vous dire.
Je suis désolée de mélanger ceci avec cela mais j'ai aussi mis à jour là:
http://jessicalisse.ultra-book.com
Je sais que je ne m'y tiendrai pas, mais bon, là, c'est fait. C'est pas une mauvaise chose ni une bonne, c'est cool quoi. Et puis ils m'ont mis dans leur liste des book d'illustrateurs sélectionnés sur la page d'accueil d'ultrabook alors ça fait toujours un peu de rosé au cœur.
J'ai envie de dire oui.
J'ai reçu un mail qui va me faire penser je peux vous dire.
Je suis désolée de mélanger ceci avec cela mais j'ai aussi mis à jour là:
http://jessicalisse.ultra-book.com
Je sais que je ne m'y tiendrai pas, mais bon, là, c'est fait. C'est pas une mauvaise chose ni une bonne, c'est cool quoi. Et puis ils m'ont mis dans leur liste des book d'illustrateurs sélectionnés sur la page d'accueil d'ultrabook alors ça fait toujours un peu de rosé au cœur.
17.4.10
Hélène voulait absolument voir le match de foot, c'était quasiment quelque chose de vital pour elle. Ça s'entendait dans sa voix. Seulement voilà, on connaissait pas cette ville, et en plus, le pire, c'est qu'elle était interdite de stade depuis qu'elle avait insulté un joueur, la dernière fois. Notre but, c'était de trouver un policier, de le supplier de lever l'interdiction, et de courir au stade. Il faisait déjà nuit, tous les commerces étaient fermés, on a sonné au hasard, chez un inconnu qui nous a ouvert et à qui on a demandé où se trouvait la gendarmerie. Il nous a fait rentrer jusque dans son salon pour nous répondre "Au coin de la rue." On est ressorties, on courraient comme des folles. Hélène me disait "Je suis sure qu'il ment, ce genre de mec il te dit au coin de la rue alors qu'en fait c'est au coin d'une rue qui est à 6km, c'est sur c'est sur." Finalement, on arrive au coin, on lève la tête, rien d'écrit, on regarde par les fenêtres du bâtiment, c'est éclairé à l'intérieur, je me souviens que l'on a cherché un "indice" qui ferait "police". On trouvait rien dans la pièce, c'était un juste un banal bureau. On regardait toujours la figure collée sur la vitre. Et puis soudain j'ai fais "Ah j'ai l'indice!" et en fait c'était carrément un énorme policier pile devant moi, à l'intérieur de la pièce, collé à la vitre aussi, de l'autre côté. Il a ouvert la porte, j'ai hésité à entrer et puis finalement j'ai laissé Hélène y aller seule, tout ça parce que mon chignon était mal fait et que je me suis dis que ça lui porterai sans doute préjudice dans sa négociation. Je suis restée dehors seule, à ne pas pouvoir entendre ce qu'ils se disaient. J'entendais seulement des fins de hurlements de la part du policier. Hélène est sortie très très longtemps après, mais je n'avais pas vraiment de notion du temps. Elle était dépitée et avait toujours son interdiction de stade. Elle m'a juste dit "C'était un con, et il m'a aussi dit d'aller me faire tatouer." C'est tout.
16.4.10
15.4.10
14.4.10
J'ai une idée là.
Mes idées me viennent en dormant. Parfois je m'endors juste le temps d'avoir une idée.
Parfois Damien me réveille pour me dire qu'on dort pas sous les draps avec son pantalon parce que c'est sale, et moi, j'ai pas finis de rêver pour avoir mon idée entière. Et si elle est pas finie, elle s'évapore d'un coup au réveil. Mais si elle a le temps de finir, alors je me réveille juste à la fin et je la concrétise ensuite.
Quand je bossais mon projet pro, j'y pensais 24h/24, et chaque matin, j'avais une dizaine de nouvelles idées qui étaient nées pendant la nuit. En journée, je ne trouvais rien de neuf. Parfois aussi je me réveille avec l'idée du siècle et en fait en réfléchissant un peu mieux, je me rends compte que mon idée c'est de dessiner un saucisson sur un balcon et que par conséquent, ça ne rime à rien!
Avec mon sommeil, c'est quitte ou double.
Mes idées me viennent en dormant. Parfois je m'endors juste le temps d'avoir une idée.
Parfois Damien me réveille pour me dire qu'on dort pas sous les draps avec son pantalon parce que c'est sale, et moi, j'ai pas finis de rêver pour avoir mon idée entière. Et si elle est pas finie, elle s'évapore d'un coup au réveil. Mais si elle a le temps de finir, alors je me réveille juste à la fin et je la concrétise ensuite.
Quand je bossais mon projet pro, j'y pensais 24h/24, et chaque matin, j'avais une dizaine de nouvelles idées qui étaient nées pendant la nuit. En journée, je ne trouvais rien de neuf. Parfois aussi je me réveille avec l'idée du siècle et en fait en réfléchissant un peu mieux, je me rends compte que mon idée c'est de dessiner un saucisson sur un balcon et que par conséquent, ça ne rime à rien!
Avec mon sommeil, c'est quitte ou double.
13.4.10
11.4.10
Je viens de finir mon rapport de stage, 26 pages, de 9h30 à 17h30. Je m'étais dis, fais-le en une journée, sans t'arrêter. Ah si, je me suis arrêtée, lorsque l'on a mangé des pâtes grillées, sur le hamac. Pas longtemps je crois, et puis il y a eu la douche aussi. Je ne parle que de la "mise en page" du rapport. Le texte, je l'avais déjà, depuis des mois, de but en blanc, sous word. Ce que vous voyez au dessus, ce sont des doubles pages, il y a la pliure au milieu normalement, faut l'imaginer.
Damien range tout son appartement, il a sorti une boîte, il l'a ouverte et il m'a dit, ça, c'est toutes tes lettres d'amour. J'ai regardé et je ne pensais pas avoir autant écris. Dans l'une d'elles je dis: t'écrire, c'est comme te parler sauf que tu mets 48h à m'entendre.
Vous pouvez cliquer pour voir les quelques pages en grand mais alors ne faites pas gaffe aux fautes d'orthographe car j'ai tout sauf la force de me relire ce soir.
La dernière double page, c'est l'organigramme, j'ai créé un petit lien d'amour entre Fred Issenman et Laura Lorvellec, qui sont deux personnes que je ne connais absolument pas.
Damien range tout son appartement, il a sorti une boîte, il l'a ouverte et il m'a dit, ça, c'est toutes tes lettres d'amour. J'ai regardé et je ne pensais pas avoir autant écris. Dans l'une d'elles je dis: t'écrire, c'est comme te parler sauf que tu mets 48h à m'entendre.
Vous pouvez cliquer pour voir les quelques pages en grand mais alors ne faites pas gaffe aux fautes d'orthographe car j'ai tout sauf la force de me relire ce soir.
La dernière double page, c'est l'organigramme, j'ai créé un petit lien d'amour entre Fred Issenman et Laura Lorvellec, qui sont deux personnes que je ne connais absolument pas.
9.4.10
C'est fou parce que cette fille m'a dit ça, que j'étais quelqu'un. C'est fou elle m'a dit ça après m'avoir demandé si j'avais encore des mots de tête. Elle m'a lâché ça, tu es quelqu'un. J'ai dis pourquoi et j'avais déjà envie de pleurer. Elle m'a dit tu penseras ce que tu veux mais ça arrive pas à tout le monde c'est tout. J'ai envie de lui dire que j'ai envie de pleurer qu'elle m'a dit ça mais je n'y arrive pas, elle est à côté, elle m'avait parlé d'hypersensibilité l'année dernière. Moi j'ai les fesses contre une table recouverte de vin, je ne le sais pas encore mais dans cinq minutes je vais me rendre compte que mon pantalon est trempé. Thomas passera par là dans dix minutes, je serai encore sur mon téléphone à taper mes mots au milieu du vacarme et je lui dirai que ce soir quelqu'un m'a dit le plus beau compliment de toute ma vie.
8.4.10
Là, j'ai l'équivalent de tout mon ordinateur en train de se copier sur un disque dur externe. Alors ça prend des heures, et j'évite d'utiliser l'ordi car la moindre petite occupation fait ralentir la copie. Je suis donc en train de la faire ralentir à l'instant même, en écrivant ici.
Je viens d'avaler un bol de pâtes, avaler c'est bien ça, pas le temps de mâcher, le midi, faut aller vite, j'ai d'ailleurs arrêté de manger à la fourchette, une grosse cuillère a beaucoup plus de contenance. Et puis j'ai posé le bol vide sur la table basse et j'ai laissé retomber mon dos dans le fond du canapé, sans rien faire d'autre, la télé est éteinte, j'ai juste mis mon regard sur le marbre noir de la cheminée en face de moi. Je suis restée quoi, dix secondes comme ça, à ne strictement rien faire d'autre que de regarder le marbre et finalement je me suis dis que c'était pas normal, de ne rien faire et j'ai commencé à me demander s'il y avait pas de la vaisselle.
Je viens d'avaler un bol de pâtes, avaler c'est bien ça, pas le temps de mâcher, le midi, faut aller vite, j'ai d'ailleurs arrêté de manger à la fourchette, une grosse cuillère a beaucoup plus de contenance. Et puis j'ai posé le bol vide sur la table basse et j'ai laissé retomber mon dos dans le fond du canapé, sans rien faire d'autre, la télé est éteinte, j'ai juste mis mon regard sur le marbre noir de la cheminée en face de moi. Je suis restée quoi, dix secondes comme ça, à ne strictement rien faire d'autre que de regarder le marbre et finalement je me suis dis que c'était pas normal, de ne rien faire et j'ai commencé à me demander s'il y avait pas de la vaisselle.
7.4.10
Si quelqu'un trouve une photo du tableau entier de Judith aux portes de Béthulie de Jules Ziegler je suis preneuse. Je la trouve somptueuse.
Aujourd'hui il y a eu quelque chose de compliqué pour moi. Je suis partie de mon appartement en retard, je courrais avec mes petites chaussures qui se prenaient dans l'escalator. Je suis arrivée proche du métro et là je me suis rendue compte que j'avais oublié mon porte-feuilles. Pas de porte-feuilles, pas de carte de métro. J'étais mille fois trop en retard pour retourner le chercher dans mon salon. J'étais là, devant les portillons électroniques qui ne s'ouvraient pas pour moi, et même pas un sous en poche. Je regardais les gens passer, je ne voyais pas quoi faire. Et puis le métro est arrivé. Je savais ce que je devais faire mais j'avais mal au ventre rien que d'y penser. J'ai regardé l'heure et puis j'ai crié "Excusez moi!" à cette dernière dame en train de composter son ticket. Bien sur elle a accepté que je me colle à ses fesses pour passer en même temps qu'elle avec son ticket, mais pour moi c'était pas simple de faire et demander ça.
Ensuite j'étais à l'école je me disais, tu rentreras à pieds quand tu sortiras comme ça tu n'auras pas à recoller quelqu'un pour passer les portillons du métro. Je me disais ça et en même temps je voyais la pluie commencer à tomber derrière la fenêtre et quand la journée fut fini ça n'a pas manqué, il pleuvait des cordes. Pour le retour, c'est une grosse dame que j'ai collé, quand je lui demandé, elle m'a regardé avec dédain et n'a rien répondu. Moi j'ai répondu Merci, et je me suis collée.
Aujourd'hui il y a eu quelque chose de compliqué pour moi. Je suis partie de mon appartement en retard, je courrais avec mes petites chaussures qui se prenaient dans l'escalator. Je suis arrivée proche du métro et là je me suis rendue compte que j'avais oublié mon porte-feuilles. Pas de porte-feuilles, pas de carte de métro. J'étais mille fois trop en retard pour retourner le chercher dans mon salon. J'étais là, devant les portillons électroniques qui ne s'ouvraient pas pour moi, et même pas un sous en poche. Je regardais les gens passer, je ne voyais pas quoi faire. Et puis le métro est arrivé. Je savais ce que je devais faire mais j'avais mal au ventre rien que d'y penser. J'ai regardé l'heure et puis j'ai crié "Excusez moi!" à cette dernière dame en train de composter son ticket. Bien sur elle a accepté que je me colle à ses fesses pour passer en même temps qu'elle avec son ticket, mais pour moi c'était pas simple de faire et demander ça.
Ensuite j'étais à l'école je me disais, tu rentreras à pieds quand tu sortiras comme ça tu n'auras pas à recoller quelqu'un pour passer les portillons du métro. Je me disais ça et en même temps je voyais la pluie commencer à tomber derrière la fenêtre et quand la journée fut fini ça n'a pas manqué, il pleuvait des cordes. Pour le retour, c'est une grosse dame que j'ai collé, quand je lui demandé, elle m'a regardé avec dédain et n'a rien répondu. Moi j'ai répondu Merci, et je me suis collée.
6.4.10
Ce soir j'ai traversé la place des terreaux avec un pack de six canettes de coca sous le bras et je me sentais vraiment chez moi. Puis j'ai vu cette fille en terrasse, elle avait sur la joue, une tache marron en forme de cœur. Je me suis sentie encore plus chez moi. Son cœur c'était comme une cabane. Je suis rentrée vite car j'avais envie d'aller faire pipi.
un vieux truc:
J’avais décidé d’attendre que ça passe, j’avais finis par dépenser une somme astronomique dans des shampooings guérisseurs. Je me souviens de la vendeuse de cette après-midi, qui devait aussi avoir la trentaine. Je lui demandais des shampooings pour cheveux qui tombent. Elle me donnait des shampooings pour cheveux qui cassent. J’ai finis par lui dire ce qu’elle ne voulait pas trop comprendre.
un vieux truc:
J’avais décidé d’attendre que ça passe, j’avais finis par dépenser une somme astronomique dans des shampooings guérisseurs. Je me souviens de la vendeuse de cette après-midi, qui devait aussi avoir la trentaine. Je lui demandais des shampooings pour cheveux qui tombent. Elle me donnait des shampooings pour cheveux qui cassent. J’ai finis par lui dire ce qu’elle ne voulait pas trop comprendre.
5.4.10
Ces lunettes sont le seul vestige rapporté de ma journée de dimanche. J'avais pris le train de bon matin (très bon matin même) pour aller danser sur Paris toute la journée dans de multiples costumes. Un peu comme une fête d'anniversaire exotique voyez vous. Mais qui dure de 9h à 20h et qui est filmée. J'ai envie de préciser que même le repas du midi s'est fait en dansant, on avalait nos pizzas en se trémoussant devant la camera. N'ayez crainte en ce qui concerne la nature de mes activités. J'ai des courbatures partout et je suis tellement fatiguée que je ne parviens pas à enlever mon manteau même dans mon salon tellement être fatiguée ça me donne froid. Ces lunettes cocktails donnent vraiment à voir la vie en cocktails. Faut que j'aille me laver, je me suis levée d'aussi bon matin qu'hier pour prendre le train en sens inverse, je me suis habillée en 5 minutes, et j'ai couru dans la rue jusqu'au métro. Il faisait pas encore très jour, il n'y avait que des chinois matinaux et moi je courais parmi eux comme une fille pressée un jour férié.
Sur la photo genre heureusement que j'ai les lunettes parce que derrière j'ai plus d'yeux.
Sur la photo genre heureusement que j'ai les lunettes parce que derrière j'ai plus d'yeux.
2.4.10
Au début le type me voit il me dit bon, voilà, on va peut-être pas vouloir de toi parce que bon t'es blanche hein. Il appelle même un copain à lui pour lui montrer comment je suis transparente. Ah oui dis donc qu'il répond l'autre dans le box. Bon tu vas avoir des tests supplémentaires parce que tu manques forcément de quelque chose là. Je me mets donc dans la file des gens qui doivent faire des tests en plus. On me force à boire à peu près dix verres de jus d'orange dans le but de me faire raviver les couleurs mais je crois que ça n'a servit qu'à faire gonfler ma vessie. J'arrive, les tests disent que je suis une fille parfaite, je m'allonge, j'ai gagné le droit de me vider dans une poche, par le bras. Je demande à la fille si ça la gêne pas l'oiseau là, elle me dit non non je vais piquer pas loin du bec ça ira. La poche, elle bouge, j'arrivais pas à la regarder tellement c'était insupportable de la voir se remplir pendant que je me vidais. Ça va durer 8 minutes elle m'a dit, 8 minutes de vidage. Je regardais le plafond en pressant un petit coussin dans ma main, après quelques minutes je ne sentais plus la piqure de l'aiguille comme si mon bras s'était fait au fait d'être percé. C'est fini! Balance tes pieds dans le vide, dit moi si ça tourne dans ta tête. Non, tout va bien. Je me lève, il me faut des toilettes j'ai un litre de jus d'orange dans le bas du ventre là. Je demande les toilettes la fille me dit ça va pas la tête tu vas pas aux toilettes avant d'avoir mangé. Je dis impossible t'as pas vu la bouteille de minute maid qu'on m'a fait ingurgiter. Elle me dit bon tu pèses combien, bon, je dois t'accompagner aux toilettes en te tenant le bras et ensuite tu manges minimum deux crêpes et du coca. Je dis ok. Elle me tient on se dirige vers les toilettes je chancèle quand même un peu mine de rien parce que je suis pas superwoman elle attend devant les toilettes en m'interdisant de fermer à clé puis me raccompagne. Je m'enfile des crêpes aux morilles de dingue à une table où toutes les nanas n'acceptaient rien d'autre que des gâteaux secs. Je trouvais ça fou car les gentilles dames du don du sang venaient les voir avec des assiettes remplies de crêpes à la confiture de myrtilles et elles, elles faisaient la grimace. Je me suis tout récupéré. Faut c'qui faut :)
1.4.10
Ce soir un homme m'a abordé. Grand, vieux, un peu lourd, physiquement et physiquement. Il avait des papiers dans la mains et a commencé par me demander mon âge. Je me suis dis: bango un questionnaire sur les yaourts. Finalement, c'était le don du sang. Je l'ai écouté, il a essayé de me vendre le truc en me disant que l'intérieur du bâtiment était spectaculaire. J'avais envie de lui dire, moi, si je vais faire couler mon sang dans des poches, c'est pas pour le décors, c'est juste que si je suis là en train de me balader, c'est juste que je vais acheter de la colle en bâton voyez vous, de la colle en bâton quoi de plus banal, je vais acheter de la colle en bâton pendant que des gens comme moi, ben ils sont à l'hosto. Si j'y vais c'est pour ça. Je crois que j'irai demain.
La photo date du jour où j'avais besoin de l'image d'un sein, et que j'ai fais ça devant la fenêtre de chez Damien, parce que c'était là qu'il y avait le plus de lumière. Et puis quand j'ai éteins l'appareil je me suis rendu compte qu'il y avait toute la banque d'en face collée aux fenêtres.
La photo date du jour où j'avais besoin de l'image d'un sein, et que j'ai fais ça devant la fenêtre de chez Damien, parce que c'était là qu'il y avait le plus de lumière. Et puis quand j'ai éteins l'appareil je me suis rendu compte qu'il y avait toute la banque d'en face collée aux fenêtres.
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