29.6.10

Ce que je retiens de Chaumont c'est cette dame de l'âge de ma mère qui m'a dit "Oh bah nous à Chaumont, les mots mêlés on fait qu'ça!"
L'hotel était bouillant, je sentais des moustiques sur mes cuisses alors j'ai fermé la fenêtre. J'ai mangé un lion comme repas, ça m'a fait repenser à mes goûters au collège, je ne mangeais que des lions. Je l'ai avalé sur mon lit, mon ordinateur en face de moi. J'ai regardé Dikkenek pour la millième fois juste car c'est le seul film que j'ai laissé sur mon ordinateur le jour où j'ai pété un câble et que j'ai mis n'importe quoi dans la corbeille.
Ensuite j'ai pas réussi à dormir. Mais c'était à cause de rien. La chaleur peut-être mais rien d'autre. J'ai changé cent fois de côté en prenant chaque fois mon téléphone pour le repositionner en face de mon nez et pas qu'il soit dans mon dos.
J'ai attendu très loin dans la nuit. Je voulais aller au distributeur acheter de l'oasis mais j'avais peur que la canette face trop de bruit en tombant. J'ai beaucoup pensé au bruit de la canette qui tombe au milieu de l'hotel silencieux.

27.6.10


26.6.10

Je viens de prendre les billets de train pour Chaumont. Mon entretien est tellement tôt mardi matin que je suis obligée d'arrivée la veille. Je me demande ce que l'on peut faire seule dans une chambre d'hotel. Ce sera un hotel f1, proche de l'école qui me convoque. Je n'ai jamais dormi seule à l'hotel. J'aurai une chambre avec un petit lit. Peut-être qu'il y aura des tableaux accrochés pas droit avec sous le verre, des fleurs par exemple. J'imagine à peu près aussi les draps, moi allongée sur le dos, l'ordinateur sur les genoux, une télé aussi, en face. Ce sera vraiment étrange. On me dit "glauque", mais je suis trop curieuse pour trouver ça glauque. Je prends ça plutôt comme une expérience.
Et puis il y aura quelqu'un de gentil qui m'acheminera de la gare à l'hotel, une présence du début, avant de me "laisser" là. On m'a déjà amené plusieurs fois à l'hotel, mais jamais pour me laisser.

25.6.10

24.6.10



La semaine prochaine, j'ai un entretien à Chaumont, Chaumont, quand on tape le nom de cette ville sur google images, on trouve ça:

Bon, c'est clair que ça a l'air peinard.
Je sais pas trop si j'y vais, je me demande si je vais pas mouiller mon cartable à aller à l'école en barque, faut voir quoi. Vous pensez quoi vous?

Enfin si l'école c'est le petit manège blanc en haut de la falaise j'veux bien.
Je viens de rentrer sur Lyon. C'est forcément au moment où je veux écouter Karin Redinger que deezer me dit non. Lâche ton mot de passe. Mon mot de passe je pensais que c'était chocapics avec un s mais en fait non. Je suis rentrée dans mon salon, j'ai retrouvé ma pile de feuilles interminable et ma pochette à dessins posée devant ma cheminée. Je me suis dit tiens, c'est pas encore fini. Je passe à Kim Wilde. Demain matin je passe un entretien, et la semaine suivante aussi. Je me dis qu'en additionnant, ça fait à peine 40 minutes donc en pensant comme ça, ça embête moins la tête, pendant au moins 3 minutes. Je sais pas trop si c'est vraiment ce que je veux faire, ces entretiens. Faut dire, je sais pas trop si c'est dans une école ce que je veux faire, parce que j'ai beau taper sur google, ça donne pas grand chose. Je me demande ce que ça va signifier, si je ne suis retenue nulle part.
Je sais plus trop quoi écrire mais je me dis que je devrais écrire d'autres trucs parce que je voudrais pas que les commentaires parlent d'école alors faudrait trouver quelque chose de drôle à dire. Ben voilà, tout à l'heure, mon train a été supprimé. C'est pas si drôle que ça finalement. Mais du coup le prochain était une heure après. On est remonté dans la voiture, un instant on a songé à aller faire l'amour dans une forêt et puis je me suis retrouvé dans une pizzeria à commander une reine qu'on a été manger avec les doigts, les jambes au-dessus de l'Isère et c'était chouette. Bon, il faisait trop froid, je t'ai prêté ton écharpe et on est remonté en voiture. Puis tu as roulé pendant bien 30 minutes. On a fait des tours et des détours au hasard pendant 30 minutes l'un à côté de l'autre moi à te faire des blind test avec l'autoradio. J'avais plus envie de prendre le train j'avais juste envie qu'on roule, avec cet échauffement, on aurait pu aller loin.

23.6.10

La vieille mamie du mercredi. Je crois que sur la vitre du scanner il devait y avoir un poil, et que ce poil est tout en bas à gauche de mon illustration...

21.6.10

Le garçon qui vole d'un centimètre.

20.6.10




Quelques choses d'il y a quelques jours.
Avec tout ce blanc dans l'article on dirait que tout le monde dégringole.
Les jours vides sont délicieux. Je voudrais cuisiner quelque chose dont je pourrai être fière. Je crois que demain j'irai faire des courses et que si nous sommes tous les deux le soir, je fabriquerai un petit plat. Hier, Jess a sonné en bas de l'immeuble et elle avait un tiramisu dans son sac en osier. Elle l'a mis en bas du frigo. Je connais un couple, après un an, leurs corps avaient doublé de volume tellement ils se faisaient des bons plats tellement ils avaient envie de se faire plaisir en cuisine tellement ils s'aimaient. C'est ça le risque.
Je viens de rentrer d'un long moment à divers endroits. J'ai les yeux qui me brûlent moins que souvent, mais je sais que si je les ferme dix secondes, je pars. Je viens de lire sur un blog, une fille qui prend un bain avec un garçon collés et ça m'a donné extrêmement envie. J'ai pas de garçon, il est encore dehors, on rentre souvent en décalé. Je voulais prendre un bain seule du coup, en l'attendant, mais j'ai peur que l'eau ait le temps de refroidir, ça serait vraiment triste, de l'eau froide dont on n'ose pas sortir.

19.6.10

mon repas rêvé

17.6.10


Il n'y a qu'un seul nom sur la liste d'image imprimée et ce n'est pas le mien car je ne m'appelle pas Camille. Au début ça fait un peu mal au ventre alors on a pris le petit déjeuner. Je me disais heureusement que j'ai pris le train et que je suis ici avec ses bras. Ensuite on a marché dehors, j'avais plein d'envies. Je crois que chaque défaite me donne envie d'aller bien plus loin que moi. Que là où je m'étais arrêtée.
Là je suis sur le canapé, les jambes allongées, je me demande un peu ce que je vais faire de mon corps dans deux mois mais pas trop, mais quand même un peu. Ce que je sais c'est que là j'ai des jours sans rien et que c'est comme une bénédiction.
Elle me disait "Je ne fais tellement rien que j'ai l'impression d'être un meuble parfois et c'est jouissif." Après ce mois qui n'en finissait pas de pression, c'est vrai que c'est jouissif, cette petite semaine de rien.

15.6.10

Avant l'oral je me disais, de toutes façons, ce qui est bien, c'est que le temps est toujours égal. Je me disais quoi que tu fasses, le temps va passer, il va te mener dans le métro, qui va te mener devant une porte, qui va te mener devant un jury. Je me disais, dans tous les cas quoi que je fasse, ça va arriver et ça arrivera tout aussi vite que s'est déroulée ma nuit.
Du coup j'ai attendu, avant l'oral, j'étais chez moi, il me restais 30 minutes avant mon départ, je me suis assise sur le canapé, j'ai posé ma tête en arrière sur le dossier, les yeux en direction du plafond, je les ai fermé. Je me suis pas endormie j'ai essayé de quoi, de me relaxer peut-être, de toutes façons ça ne marchait pas et ça ne m'étonnait pas non plus.
La deuxième chose que je me suis dite c'est "C'est forcément moins flippant que lorsque tu as passé ton permis de conduire." et c'est la première fois que j'étais pas totalement convaincue. Ça m'a fait très peur ça.
Le temps m'a apporté dans le métro qui m'a apporté devant une porte, qui s'est ouverte sur une femme qui a dit "Jessica Lisse?", je suis entrée. Ils m'ont regardé pendant 30 minutes comme une bête parlante. J'ai parlé, seule, sans approbation ni hochements de tête. J'ai parlé sans m'embrouiller en utilisant mes meilleurs mots. C'était même pas long, un des membres du jury avait posé son téléphone sur la table avec un énorme chronomètre enclenché dessus. Les chiffres qui défilaient, ils faisaient au moins 2 centimètres de haut. Parfois je les regardais.
Au bout de longtemps, j'ai regardé le téléphone et j'ai vu 10:03. J'ai cru que j'étais là que depuis dix minutes et j'ai eu la peur de ma vie. Finalement, dix minutes, c'était le temps qu'il me restait. Je disais déjà plus rien, ils se contentaient d'observer pour me poser des questions parfois saugrenues comme des histoires de TVA auxquelles je savais, je l'avoue, plus ou moins répondre.
Finalement, au 203, on a fini par commander 2 pichets et j'ai fini par faire tomber ma carte bleue dans un trou tout proche de la table, qui avait la profondeur de la longueur de mon bras. Personne ne voulait y mettre la main, il fallait traverser au moins dix toiles d'araignée. Elle me disait, fait gaffe à pas détruire les toiles.

14.6.10

La vérité c'est que cet oral me déprime, qu'il me paraît insurmontable, que j'ai passé ma journée à me noyer dans des séries qui parlaient de sexe d'amour de meurtre même et que j'ai tout de même un mal de ventre de malade, parce que lorsque je regarde mes travaux, ceux qui sont destinés à cette épreuve précise, je ne vois même pas comment je vais réussir à les sortir de ma pochette devant un quelconque jury, que je m'imagine totalement incapable de sortir le moindre mot. Je vois pas comment je peux paraître sure et fière d'un truc que j'ai envie de démonter. De démonter seulement parce qu'il vient de moi c'est ça le pire, je suis fière de tous les projets de tous mes amis et quand on me dit c'est bien ce que tu as fais, moi je me dis qu'est-ce que c'est triste de vouloir être compatissant. Il aurait pas fallu que je la passe seule cette soirée. Il aurait pas fallu que je la passe avec moi cette soirée j'ai un peu essayé d'appeler à l'aide mais en fait je n'ai fais qu'un seul numéro et ce n'était pas le bon finalement pourtant je me dis toujours que c'est forcément le bon et à chaque fois que je me trompe je me retrouve muette comme une carpe à pas comprendre à me dire bon sang est-ce que c'est vraiment moi qui en nécessite de trop ou est-ce que c'est vraiment jamais précisément le bon moment. J'ai juste envie de pleurer au fond c'est tout, rien d'autre parce que je suis jamais en colère, contre moi parfois mais jamais contre des êtres humains, disons que je n'en "veux" jamais à personne. Parfois les gens me rendent tristes donc j'ai comme tout le monde une boule énorme dans la gorge qui empêche de faire des trucs comme manger mais là ça va parce que je me suis enfilé une immense pizza un peu plus tôt. Je comprends rien on vient de dépasser les minuits je veux être demain quinze heures et sortir de la salle je m'en fous de ce qui se sera passé dedans. Je me dis quand même franchement que ce serait tellement plus simple si j'y croyais si j'avais pas honte mais ça c'est un truc impossible. Et à la fois tant mieux c'est clair que c'est ça qui me permet de ne jamais m'arrêter, quand on est jamais content ni fier de ce que l'on fait, on tente toujours d'y parvenir alors on poursuit la quête du fier qui ne le sera jamais.
Je ne vais plus rien faire jusqu'à l'oral. Il y a un moment où il faut se dire ça. C'est demain après-midi. Je cesse donc de me demander "Qu'est ce que je pourrais faire de plus?" et je tente de me résoudre à ne plus trop toucher à rien. Je marche en paix en direction du massacre.
C'est bien la première fois que je regarde des séries. Déjà, je ne savais pas comment faire. Alors je suis allée sur des forums où les gens comme moi demandent "Sur quel site est-ce que l'on peut regarder des séries gratuitement?" J'ai fini par trouver.
Je sélectionne Desperate Housewives parce que c'est mystérieux et que de toutes façons je n'y connais rien à tout le reste. Dans cette série, même quand elles disent qu'elles sont ruinées et qu'elles "n'arrivent pas à joindre les deux bouts", elles restent quand même dans leurs incroyables maisons rangées.

13.6.10

J'ai beaucoup de soucis avec la conjugaison, et souvent, sur internet, je tape mes mots pour savoir s'ils sont correctement conjugués. L'autre jour, en tapant "il est devenu" je suis tombée sur deux résultats plutôt étonnants. Le premier parlant de fuck friend, et le suivant, d'enfant de Dieu. J'ai trouvé cette enfilade plutôt amusante.
J'aimerai avoir un mois entier pour faire des choses chouettes. Même pas pour dormir, je peux dormir en ce moment, mais j'ai l'esprit rempli de boulot. Je voudrais avoir un mois pour faire je sais pas, des bouquins que je fabriquerai avec ma colle et mes ficelles. Je pourrais faire des dessins de la peinture, des trucs de stylos.
Je vais finir mes examens et puis je plongerai directement dans la vie nocturne de l'usine, pour deux mois complets. Ça me fait drôle quand je pense à lorsque j'allais à l'étranger avec mes parents. Quand ce qui me prenait la tête c'était de marcher 40 minutes pour rejoindre une crique en Croatie, parce qu'il faisait vraiment trop chaud. Ou quand soudain il n'y a plus eu de glace à la vanille dans l'avion en direction de Tokyo.
J'ai eu énormément de chance, parce que mes parents m'ont embarqué dans beaucoup d'endroits. Dans beaucoup d'endroits très loin et j'ai des souvenirs de dingue de tout ça. Maintenant je suis dans la phase où je surveille la maison pendant qu'ils voyagent, alors je profite un peu de la piscine tout en faisant gaffe à l'heure parce qu'à 21h c'est direction la salle blanche jusqu'à 5h du matin pour une production intensive de circuits électroniques. J'aimerai trop avoir peur de manquer de glace dans un avion.
L'image, c'est l'amour d'un sac, ma relation extra-conjugale, mon amant dévoué.

12.6.10

Il a sonné à ma porte. Moi j'étais dans ma nouvelle culotte immense achetée pour travailler à l'aise. J'ai demandé d'attendre, j'ai mis du temps, à trouver le plus long des tee-shirts, à l'enfiler. Puis j'ai ouvert. Il allait repartir, et moi j'étais mal parce que quand même, le tee-shirt était pas si court. Il m'a dit c'est fini. Puis avec beaucoup de poésie, maintenant, je vais devoir réfléchir à la suite de ma vie. Je lui dis quoi, je lui ai souhaité du courage. Il a répondu plusieurs fois C'est la vie. Alors qu'en fait c'est plutôt l'inverse. Ça doit être ça les gens optimistes, même lorsque quelqu'un disparaît, ils disent que C'est la vie.

Hier je ne suis pas sortie de chez moi. J'ai ouvert les fenêtres, il faisait très vite froid, je les refermais. J'ai travaillé plein d'heures, assise sur mon lit, adossée au mur, un coussin derrière le dos. Aujourd'hui je choisis le canapé, les jambes allongées posées sur l'accoudoir. J'ai pris une immense douche. J'ai mis beaucoup plus de savon que d'habitude, je voudrais sentir bon toute la journée, pour moi. Je ne sortirai pas non plus. Sauf peut-être pour de la salade. Mais je voudrais réussir à travailler longtemps et bien. J'aimerai beaucoup pouvoir le voir, aussi. Heureusement je suis du genre à m'améliorer dans ce domaine. Je suis moins mal que parfois dans le passé, le manque est présent mais ne m'avale plus durant des jours entiers. J'ai davantage l'impression de le traverser parfois, et d'en sortir. Je ne sais pas ce qui est mieux.

11.6.10

Estienne ce n'était pas moi. Je suis rentrée dans une salle j'ai fais un test de français philo. Pour détecter soit les analphabètes soit les génies ils ont dit. Puis un oral devant des professeurs gentils mais j'ai compris. J'ai compris que si j'y allais un peu à reculons c'était juste que c'était pas assez moi pour que je m'y amuse. Ils l'ont vu. Alors même si j'ai eu des compliments, j'attends la lettre de refus. Aux Arts Déco on a attendu dans un couloir j'avais l'impression que plus les élèves avaient une grande pochette, plus ils étaient doués. Parfois je me dis, c'est quand même triste de faire un concours avec autant de monde alors qu'il n'en restera qu'un seul au final. Je ne vois pas comment ils choisissent. On était plutôt beaucoup. Je passais la dernière. J'ai dis au jury, je ne sais pas si c'est un avantage de passer dernière. Avec eux c'était bien. Je les sentais tellement gourmands. J'expliquais mes illustrations pour la toute première fois. Même à moi j'avais pas osé me les expliquer. Alors parfois j'ai osé et parfois non. Il y a certains trucs que je n'ai finalement pas sorti. Mais ça on s'en rend compte devant le jury. On croit que ce sont des travaux comme les autres et finalement non. On peut pas les déballer.

9.6.10


Je pars prendre le train, et je n'ai pas de retour. Pas encore, mais il faut que je trouve ça, un retour.

8.6.10

Ce mail de Leg ça m'a rendu pétillante. Tu viens faire un free chez Leg en août? C'était ça la question. Alors que je n'étais que la timide stagiaire d'il y a une année. Sauf que moi en août, je mets une combinaison et je fabrique des puces électroniques toutes les nuits. Pas de free pour moi. Pourtant j'aimerai tellement faire des choses qui ne sont ni de l'école ni de ma seule imagination. Il y a eu une seconde chose qui a mis mon cerveau en ébullition. Il y a pas mal de jours déjà. Un matin, dans son lit, sa tête endormie toute proche de mon coude. J'ai ouvert l'ordinateur et il y avait le mail d'une maison d'édition, de Nantes il me semble, je ne sais plus bien. Cette dame qui était tombée sur mon ultrabook et surtout cette phrase. Votre style correspond à plusieurs de nos collections. Ils voulaient un book en pdf. Je me suis levée j'ai passé des heures sur ce truc. Même si malgré tout ça j'ai toujours la confiance comme un petit pois, bah ça fait chaud à l'intérieur.

Les images sont un coffret de 5 livres que je viens de fabriquer. Les petites images qui sont dessus sont celles des monstres du dimanche 6 juin.

7.6.10

JOSEPH HART

Ce ciel somptueux a été fait par Joseph Hart. Voilà, j'ai pas le temps de dire plus de choses ici mais c'est déjà bien je trouve ce truc là.

6.6.10

Mes deux nouveaux amis








Je viens de retrouver ces photos. Elles me donnent envie de retourner à l'opéra photographier les jeunes inconnus. Je crois que c'est ce que je vais faire.

5.6.10

Au supermarché, le caissier m'a dit de patienter, d'attendre son collègue, car il était occupé.
Puis son collègue est arrivé et il a encaissé mes articles. Le premier est revenu derrière moi et m'a dit Oui enfin si j'avais vu ton short avant, je t'aurais pas dis de patienter.
Je savais pas quoi répondre tellement j'étais stupéfaite. J'ai juste répondu que c'était mon pyjama parce que c'est la vérité, mais d'après son regard je crois qu'il a pris ça pour une invitation à la couette. Et j'étais encore plus dégoutée.
Aujourd'hui j'ai peint des gens nus, pendant tellement d'heures qu'à la fin j'avais mal aux genoux de rester debout si longtemps. C'était vraiment humain. À midi on a mangé des légumes croquants sous un soleil de plomb.
L'image c'est le début d'un truc mais pas encore la fin (je cherche ce qu'elle peut bien faire de ses bras). Mais je suis quand même contente qu'elle ait un lapin sur le visage.

Des trucs





4.6.10

Il y a eu l'oral hier, il y en aura un autre mardi, puis deux entretiens jeudi et un autre la semaine suivante. Je ne sais pas si je ne vais pas recevoir d'autres lettres. Je suis en train de travailler, mais je suis sur les nerfs, je n'arrive pas à me calmer. Ce n'est plus vraiment du stress car je n'ai pas peur de quelque chose de proche, mais c'est vraiment comme si j'avais une tension au maximum qui me remplissait.
C'est très désagréable, je ne sais pas quoi faire, je ne suis pas fatiguée, je ne vais pas dormir. Je suis juste pas bien. Il faut que je m'apaise. J'ai sans doute la tête trop pleine, l'envie que tout soit parfait, et voir que tout n'est jamais parfait. Il me faudrait un mois de futur vide.
En attendant je clique, mais la régularité des clics de détourage me rend presque folle. Je devrais peut-être changer d'activité, plutôt faire de la peinture. Ou rien, quelques heures.

2.6.10

J'ai fini de couper le carton plume, j'ai les yeux qui brûlent. J'ai été à la pharmacie pour dire que j'avais tellement peur des oraux que j'avais mal au ventre depuis fin mai et que ça finirai fin juin. Alors j'ai deux cachets à prendre le matin et deux le soir. Mais je suis pas dupe, ça va pas calmer la soupe bouillante qui me retourne. C'est dur de montrer ses choses à soi.