31.1.11

Ce soir je voudrais trop être cette petite fille. Surtout que je suis sure qu'après, elle a englouti le gâteau rose en une bouchée. Je pense que son frigo prends la moitié de mon salon. Elle est géniale quoi.

29.1.11

On vient de me déposer en bas. En bas de l'escalier, ils allaient danser, les garçons. J'ai dis non en embarquant une montre. Une violette, une montre qui ressemble à une fille mais gros calibre. Ils étaient en vélo, les garçons, ils ont tracés, l'un est resté. "Il t'aime plus que tout il fallait bien que quelqu'un te le dise un jour." Il a dit en tournant le guidon. J'étais comme quand on m'offre un cadeau, envie de descendre sous terre un peu, de dire que c'est trop pour ma petite personne. En plein milieu de ce genre de gêne, je ris. J'ironise pour minimiser. J'ai crié un truc au vélo qui disparaissait déjà au coin de la rue.


Je vois pas quoi faire maintenant, l'appartement est rangé, je le découvre sans lui. J'ai envie d'ouvrir les placards, j'y vais, j'y suis allée, j'ai trouvé du pain de mie avec croûte, je me demande juste, où se trouve l'horloge noire. En fait j'aurais bien envie de discuter je crois, de ça. C'est pas si gentil de lâcher un truc pareil dans une tête comme la mienne. Après j'essaye de m'accrocher à des anodineries mais c'est débile de croire que ça peut marcher.

27.1.11

J'ai passé ma matinée de cette manière, la visage dans le scanner. C'était à l'école, je ne sais jamais trop quoi y faire, les idées ne me viennent pas au bord de la table collective, c'est comme ça. Les idées me viennent dans mon lit, en me couchant, la tête sur au minimum deux ou trois gros oreillers, je dors presque assise.

26.1.11

Quand je fouine sur laredoute, je ne clique que sur les tenues qui ont l'air d'être ironiquement là. Alors ensuite, pendant un mois, j'ai des publicités pour ces tenues là, qui s'affichent gaiement à droite de mon écran quand je vais sur internet.
Tout à l'heure j'étais crevée, je me suis allongée sur le canapé, je savais que si j'enlevais mes bottes, j'aurais froid aux pieds et que ça m'empêcherai de dormir. Alors je les ai gardé. J'ai froid aux pieds dans le canapé car je n'allume pas le radiateur qui est le plus proche car sinon la chaleur tuerai ma plante verte.
Je me suis fait une sorte de porridge, je ne sais pas ce qui m'a pris, je savais que j'avais du son d'avoine et du lait, j'ai mélangé les choses et mangé le résultat. Qui était ma foi pas mauvais du tout. J'ai presque fini les crayonnés pour bayard, je vous montrerai bientôt. Il reste la couverture, je l'ai faite mais elle n'est pas encore validée. C'est délicat la couverture, et je ne connais pas encore tous les codes (de la réussite immédiate).

24.1.11

Elle est ma seule solde, tellement fluo qu'elle a passé une semaine accrochée à une vis contre mon mur blanc, au-dessus du bureau. Elle éclairait la pièce de ses reflets chatoyants. Maintenant je la porte, pour lui ce week-end, je disparaissais pas, même dans le noir.

19.1.11

Bonsoir Jessica,

Je viens de recevoir le feu vert sur le principe des crayonnés.
Je vous remercie Jessica de développer maintenant toutes les illustrations pour la maquette sous forme de crayonnés.

Bon courage !


C'est parti pour la famille chats. Ça rigole plus, faut vérifier la gomme. J'avais jamais fini des crayons comme ça, je veux dire, les utiliser jusqu'à les tailler jusqu'au bout, riquiquis. Jamais. Là si. Et ensuite, au bout de je sais pas combien de crayons, j'aurai 12 pages dans Pomme d'api, Youpi, Astrapi et Wakou.
Autant dire: Youpi j'suis api.

18.1.11

Ça, c'est comment ça se passe quand je tente de laver un couteau qui veut pas.

Ça, c'est comment les œufs me réconfortent.

17.1.11

Moi ce que je préfère dans les macarons, c'est le tour.

15.1.11

Je ne sais pas ce qui m'a pris, à moi qui suis plutôt pâtes ou riz? Mais cet après-midi, ça m'a chatouillé le van houten et je m'y suis mise. J'ai cru que ça allait être plus dur que de passer mon permis de conduire mais finalement non, ça m'a quand même pris moins de temps. J'ai tellement mangé les ingrédients que je ne peux pas en avaler un seul. C'est un peu nul mais j'ai le corps rempli de pâte molle.
Je les ai tous glissé dans une boîte de thé vide et ils attendent au frigo. Ils attendent l'heure de sortir, j'irai les faire goûter ailleurs, puisque je n'ai personne à qui les faire goûter chez moi. Ça va être étrange, pas vraiment leur place, drôle.
Mon mac a le ventilateur désaxé. Du coup, il ronronne sur mes genoux. On dirait un chat chaud et régulier.

12.1.11

J'ai mis du miel dans mes spaghettis. Ça force à manger lentement, c'est tellement glissant qu'il faut plusieurs minutes pour préparer la fourchette, et pendant ce temps, la précédente a quasiment le temps d'être digérée.
J'ai envie de lire des bouquins, de réembrasser aussi, et de travailler sur ce que le coup de téléphone de 10h du matin m'a apporté. Quand ça a sonné, j'ai regardé l'écran et je suis sorti en courant en bégayant c'est urgent. Dans le couloir, ça résonnait et comme d'habitude, je ne pouvais pas m'empêcher de marcher. J'ai monté et descendu les escaliers pendant toute la conversation. Je pense que ça va être bien, ça va crayonner et ça va être bien.
Et puis le mail de Jochen également, je pétillais. Je vais laver mes dents et enlever mon jeans, ensuite je lirai. Je lirai en sachant que je n'ai pas qu'une heure. Ça risque d'être agréable, surtout si c'est du Auster.

11.1.11

Je me doutais de ça, je me doutais que le jour où je mettrais la main sur un pot de miel je ne pourrais plus arrêter de faire ces gestes: cuillère-pot, cuillère-bouche. Pire que Winnie, d'ailleurs là, j'écris à une main du coup. On a divagué dans Carrefour, et j'ai découvert que dans cette ville qu'est Carrefour, il y a un rayon par produit. Le rayon des déodorants par exemple, mais gigantesque le rayon, de quoi hésiter une bonne heure et se griller le nez aux anti-transpirants. Il nous fallait forcément celui qui sent le meilleur, mais là-bas, faut pas se lancer des défis pareils. C'est fou cette date truffée de 1. À croire qu'il aurait dû se passer quelque chose.

8.1.11

Ce soir, j'ai pris un long chemin pour rentrer. Un de ceux qui me fait aimer habiter Lyon. C'était vaste, j'avais du monde autour de moi, et un peu enfermée à la fois. J'ai dépassé ma porte finalement, j'ai poursuivi. Morgane avait déjà bifurqué, j'étais seule, j'ai enlevé mon écharpe pour sentir le vent. Il était même pas froid, ni chaud, juste cette température parfaite et rare. J'ai fini par rentrer et comme il fallait que j'entreprenne quelque chose, j'ai déplacé tous les meubles. Le lit, le canapé, la table basse, tout est renversé. La voisine du dessous a dû se dire que je déménageais et elle n'avait pas tort. Je ne sais pas si c'est mieux, il me faudrait un visiteur pour ça. J'en aurai deux, demain après-midi, mais ce sont des visiteurs qui n'ont pas vu l'avant. Ils ne pourront pas imaginer mon entreprise nocturne.

6.1.11

J'voudrais bien avoir un chat, mais faudrait qu'il sache poser.

5.1.11

Hier soir, j'étais comme ça, dans mon lit, exténuée. Je dormais pas encore, il était 19h mais j'avais décidé de ne pas me retenir. 
C'est dur d'écrire là car j'ai Doc Gynéco qui chante donc mes mots tendance à dériver vers le "dans ma rue les lascars se serrent la main ce n'est pas comme dans le show-biz où les mecs se font la bise".
Mais alors hier j'étais là, la joue sur l'oreiller et c'était délicieux de se dire que je pouvais en moins de diz secondes, m'éloigner. Finalement, je tenais, j'ai même lu, en me concentrant d'avantage sur mes yeux (qui se devaient de rester ouverts), que sur le texte. J'ai tenu une petite heure. C'était vraiment agréable de savoir que je pouvais dormir, je me faisais languir.
Ensuite j'ai dormi 12 heures. J'ai rêvé que je cuisinais du riz aux oeufs et nuoc mâm. Je vais le faire bientôt.

2.1.11






1.1.11

Ça s'amenuise comme je disais à Jess au téléphone, ces journées qui nous séparent de la reprise. C'est chaque matin un peu plus dur, de se rendre compte de la date qui grandit. C'est le matin le plus dur. Je cherche toujours des solutions pour que ça passe plus lentement. Qu'on y arrive pas trop vite. Il y a ces moments où je trouve qu'il ne reste rien, que limite, on a déjà les deux pieds dans l'école. Et ces autres moments, où je trouve qu'il reste un temps plutôt long, si l'on s'occupe personnellement de chaque minute.
Enfin là j'ai la tête entière dans cette histoire de se perdre à l'intérieur de son corps, c'est un peu n'importe quoi je ne sais pas trop comment ça m'est venu. Mais ça m'intrigue assez de représenter ce qu'on a sous la peau, sans rien y connaître.