24.1.12

Aujourd'hui je suis passée devant benetton, j'ai aperçu en vitrine des tas de petits pulls de toutes les couleurs avec le col rond comme j'aime. Du coup j'ai fait illico demi-tour pour entrer dans le magasin que j'avais dépassé de quelques mètres. Sauf qu'à ce moment là mon cerveau a enclenché quelque chose qui disait "T'es malade ou quoi non mais c'est du grand n'importe quoi là!" (rapport à mon compte en banque). Sauf que j'avais déjà fait demi-tour et tous les passants en étaient témoins. Comme je suis du genre à avoir honte de faire demi-tour deux fois d'affilé en moins de 3 mètres, je me suis contentée de poursuivre mon chemin (dans le mauvais sens).

23.1.12

Je suis entièrement, absolument, complètement, intégralement, parfaitement, totalement, pleinement amoureuse de cette théière.

18.1.12

Un sweat rouge pour la GAÎTÉ. Ça fonctionne je trouve. Faut savoir qu'en vrai il est vraiment comme une tomate.
Sinon avec C. on a envoyé des formulaires d'inscription à Silencio, lequel m'a répondu qu'il souhaitait que je vienne le rencontrer au club un jour de semaine entre 10h30 et 18h. Moi si c'est David Lynch, j'y vais, sinon faut voir. Mais en tout cas je ne sors pas mon chéquier à la fin.
Aujourd'hui il y avait le jury, je me suis efforcée de ne pas toucher ma queue de cheval, de ne pas la remettre en place toutes les 10 secondes à cause de mes mains remplies de stress. Je savais pas trop où les mettre donc je les mettais dans mes poches de derrière mais au bout d'un moment je me suis dis ILS VONT SE DIRE que je me touche les fesses alors je les ai posées sur le bureau en face de moi. C'est des objets enquiquinants, les mains, faudrait pouvoir les dévisser pour les moments importants. En même temps je me demande donc comment j'aurais fait pour faire défiler les pages de mon pdf.

11.1.12

L'autre nuit, le rêve. Nous trois à l'aéroport, Jess qui me montre sa salade de concombres en m'engueulant de ne pas avoir pensé aux sandwichs. On attendait. On avait pris les billets la veille. On connaissait le chemin par cœur, le tramway d'Athènes, l’hôtel en face du ferry, le ferry de 6h, le vent sur le pont, l'arrivée, l'image de l'arrivée sur le quai, la ville blanche qui monte, Naxos. On se disait, pas la peine de réserver, on ira chez Irène. C'était comme retourner au bercail, on aurait pu le faire les yeux fermés. On arrivait pas à attendre tant on revoulait de cette vie là. On était en transe, je suis presque jamais aussi heureuse que je ne l'étais dans ce rêve. J'ai dit "Je crois qu'en posant les pieds sur l'île, on va pleurer." Ils ont acquiescé, et je me suis réveillée.