11.1.12

L'autre nuit, le rêve. Nous trois à l'aéroport, Jess qui me montre sa salade de concombres en m'engueulant de ne pas avoir pensé aux sandwichs. On attendait. On avait pris les billets la veille. On connaissait le chemin par cœur, le tramway d'Athènes, l’hôtel en face du ferry, le ferry de 6h, le vent sur le pont, l'arrivée, l'image de l'arrivée sur le quai, la ville blanche qui monte, Naxos. On se disait, pas la peine de réserver, on ira chez Irène. C'était comme retourner au bercail, on aurait pu le faire les yeux fermés. On arrivait pas à attendre tant on revoulait de cette vie là. On était en transe, je suis presque jamais aussi heureuse que je ne l'étais dans ce rêve. J'ai dit "Je crois qu'en posant les pieds sur l'île, on va pleurer." Ils ont acquiescé, et je me suis réveillée.

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