30.1.10

Je suis sur Paris, je visite des écoles et note des idées dans un carnet, après, pendant les vacances, je me dis que je pourrais juste passer mes journées à créer des trucs, et ça, c'est vraiment très BIEN. et apaisant. Je dois sortir dehors maintenant.

28.1.10

Max

Mon petit frère m'a fabriqué une merveilleuse lampe soucoupe volante! Avec un très vieux moulin à légumes, des pieds, un demi-globe, et une ampoule; il a bidouillé des câbles, soudé, mis un interrupteur. Je ne sais pas comment il arrive à faire tout ça mais lorsqu'il m'explique, ça paraît tout à fait logique et simple, pour lui.
Je voudrais garder cette soucoupe volante pendant des dizaines d'années, je voudrais que ce soit cette chose, que l'on replace en premier lorsque l'on déménage.

26.1.10

J'ai refais quelques dizaines de photos de mon appartement rangé au maximum. C'est comme le sucre dans l'eau, ya un moment où on arrive au maximum d'absorption, dans mon appartement, y'a un moment où on peut plus camoufler.
Sur ce rond, ce sont moultes photos assemblées, je n'ai pas d'appareil qui permet de faire ce genre d'immense angle :)
J'ai les yeux qui brûlent d'un mélange de fatigue et d'inDesign. Je vais aller m'installer à l'horizontal sur mon matelas. Je regarde Super Nanny et je la regarde regarder les gens en train de manger, tout au long de la journée, debout les bras croisés, c'est un peu comme dans les séries télé où les personnages ne vont jamais aux toilettes, Super Nanny, elle mangeait jamais. Ou alors en cachette.
Demain, je dois dire un truc sur David Hockney en anglais et je ne vois pas vraiment, quoi.
Ce matin, je suis d'aussi bonne humeur que mes pingouins.

Il est arrivé quelque chose de fou, c'est que la semaine dernière, j'ai acheté un billet de train Lyon-Paris pour vendredi à 19h. Je l'ai acheté à une demoiselle lyonnaise trouvée sur internet, nous avions rendez-vous, dans le froid, un soir, aux alentours d'un arrêt de tramway, et elle n'est pas venue. Je l'ai attendu une demi-heure, et lorsque je n'ai plus senti, ni mes pieds ni mes doigts, je suis rentrée chez moi.
Elle m'a envoyé un mail d'excuse pour ce gros oubli et m'a proposé de venir me l'apporter dès le lendemain, juste devant chez moi, chose que j'ai accepté.
Puis j'ai appris que je n'avais pas cours vendredi et ai trouvé un second billet, pour le vendredi matin cette fois, histoire de profiter de la journée sur Paris. J'ai alors mis une annonce sur internet pour revendre mon premier billet, acheté à la fille poseuse de lapin. J'ai très vite trouvé une acheteuse, et avais rendez-vous hier soir à 18h30 avec elle.
Je suis extrêmement tête en l'air, j'oublie tout, toute la journée, mais jamais, au grand jamais je n'avais oublié une personne, dehors, en train de m'attendre, et là, je l'ai fais. Je suis sortie de l'école, Faustine m'a proposé un tasse-livres (lieu où l'on boit des chocolats chauds en lisant Martine petit rat de l'opéra) que j'ai accepté, dans ce café, on ne capte pas, nous en sommes ressortis une heure plus tard, j'ai eu un appel de mon acheteuse qui me demandait si elle pouvait rentrer chez elle car elle avait très froid à m'attendre depuis 30 minutes.
C'est horrible, ce billet est maudis, finalement j'ai même peut-être bien fais de le revendre, peut-être oubliera t-elle son train?

, second visuel sélectionné par Lafraise (il y a déjà une rude sélection avant de finir dans les votes, je dis rude car en général, ils ne veulent jamais jamais de mes visuels :)

25.1.10

Beaucoup trop tôt ce matin, je me suis retrouvée devant la dame d'une pharmacie de garde pour expliquer que mon ami avait tellement mal à une dent qu'il se charcutait la gencive depuis de longues heures avec un spaghetti cru à défaut d'avoir des cure-dents. Après sa grimace, je me suis dis que je n'aurais peut-être pas dû être si directe.
En ressortant, je suis passée par la boulangerie. J'ai acheté un croissant et un pain au chocolat. Devant la porte de mon appartement, il y avait la dame, qui habite sur le trottoir, je lui donne souvent du pain, ou des choses à manger que j'ai dans mon sac. Ce matin j'étais très pressée, il y avait un jeune homme en train de souffrir dans mon salon. Alors je ne l'ai pas regardée, la dame. Mais je savais, je ne sais pas pourquoi, je savais qu'elle tenterait d'attirer mon attention.
Et puis au moment de passer la porte, elle a toussé. Je ne l'avais pas regardé, et elle a toussé pour me forcer à lever les yeux sur elle. Je m'y attendais tellement que ça m'a fait rire. Je lui ai légué mon croissant et elle m'a légué son sourire, je ne suis pas certaine qu'elle sache vraiment parler français.
Sur l'image, c'était une nuit à Grenoble, la première neige. On dormait presque, je n'étais plus habillée, il a dit Cap à trois on est dans la rue et on se balade. J'avais alors enfilé n'importe quoi le plus vite possible et m'étais recouvert la tête avec deux écharpes, avant de courir dans l'escalier.

23.1.10


Sur Lafraise, mon visuel a été accepté:
Alors si (pour les inscrits) vous me mettez une bonne note,
je vous ferai des bisous.

Je suis en train de faire des images, pour ma campagne de sensibilisation sur la précarité étudiante. C'est assez difficile pour moi qui a souvent peur d'avoir des avis sur les choses, et d'en parler. Mais je crois que finalement, j'ai bien fais de choisir de parler de la société, des nouilles au beurre et des lunettes mal remboursées.
Aujourd'hui avec Damien, on a été enfiler des pantalons dans des cabines d'essayage et on a marché jusqu'à ce que je sois courbée par le mal de dos. Maintenant, il mange avec un copain pendant que je découpe des nouilles sous photoshop. C'est un long week-end, j'aime quand on a le temps de se rappeler des millions de fois que l'on a le temps et de ne pas avoir peur de faire les choses trop lentement.

Mon bureau rangé (rare).

22.1.10

Cette image, ce sont les chaussettes que j'ai mises le jour de mon bts blanc. J'essayais d'être aussi décontractée qu'un dimanche et je n'y parvenais pas. Finalement, ça n'a rien changé. C'est fou car on dirait que j'ai abusé sur le flou du fond de l'image alors que je n'y ai absolument pas touché. J'ai tout rangé ce matin, et lavé tout l'espace de mon appartement.
À la fin j'ai trouvé mon bureau très beau et je l'ai pris en photo.
Mon bureau, c'est lui qui récolte tout la lumière la plus belle de mon appartement, il est sous la fenêtre alors il en profite. Je me souviens du jour de la première visite, la propriétaire m'avait dit "Toi qui dessine, tu auras qu'à mettre le bureau sous la fenêtre, pour la lumière." Je n'ai jamais dessiné sur le bureau. J'ai dessiné par terre, sur la table basse, dans mon lit, sur mon canapé sur mes genoux, et j'ai même troué mon canapé au cutter, mais pas sur le bureau, jamais.
J'ai ensuite acheté une chaise, pour le bureau, magnifique chaise, sur laquelle je ne me suis bien sûr, jamais assise. Alors il continue à avaler toute la lumière, seul.

Oui Damien, ce sont tes chaussettes, mais de là à dire que je pique TOUTES tes paires... Bon... Peut-être. On aura qu'à se bagarrer à 13h42 quand tu arriveras.

Passion Pit-Sleepyhead BEAU!


21.1.10


Voici mes gravures. Ce soir, je suis sortie du bts blanc une heure avant la fin, je n'avais plus de feuilles et surtout, plus d'idées. Ça arrive. Et du coup, le soleil était encore là lorsque j'ai franchi le palier de mon appartement. J'ai envie de riz, je me demande jusqu'à quelle heure je dois attendre avant de manger le dîner du soir. Si quelqu'un veut un billet de train Lyon-Paris le vendredi 29 à 19h (arrivée à 21h), j'ai! et pour pas cher du tout.
C'est le week-end, disons que je n'aurai plus qu'à décider demain midi si je souhaite ou non aller écouter le monologue inexorablement platonicien du professeur de philosophie. En général je penche pour oui.

20.1.10


Ce soir je me suis demandée si des gens que je connais à d'autres endroits de la France avaient pensé à moi en allumant la télé, et son reportage sur Lyon.
J'ai un pouce recouvert de pansements. J'ai acheté du lino, 2,5 mètres de long de lino, pas le choix, la vendeuse n'avait que des rouleaux pour des maisons entières. J'ai acheté des gouges et un rouleau pour l'encre. Il n'y avait plus d'encre noire en magasin, j'ai pris ma peinture à l'huile.
J'ai sculpté dans le lino, en me coupant les doigts régulièrement. Parfois j'allais dans la cuisine, pour ramollir le lino au sèche cheveux, ensuite les gouges s'enfonçaient presque sans effort.
J'attends que le jour se lève pour prendre des photos mais malheureusement je crois que je rentre toujours après le coucher du soleil. Peut-être devrais-je attendre l'été? :)

Sur l'image, c'est un bout fait par Jess, mais je le trouve drôle, on dirait qu'il se marre avec ses fils.

19.1.10


J'ai l'impression que cette soirée met 3 jours à s'écouler. Je suis rentrée, j'ai cherché un moment quoi graver dans ma plaque de lino, j'ai bidouillé sur mon ordinateur. Et puis soudainement, je n'ai plus pu tenir.
J'ai apporté un sac de couchage jusqu'à mon canapé et me suis endormi. J'ai rêvé que j'étais dans une émission de télé. J'étais une fille qui ne sert à rien, je marchais sur le plateau mais je n'y participais pas. Il y avait Loana. À un moment, on lui a demandé de danser et elle a fait ça très mal. Quelques minutes après elle s'est effondré dans mes bras, en pleurs, en disant qu'elle avait tout raté. Elle était énorme, je caressais ses énormes épaules blanches, et je me souviens très bien du fait qu'elle avait la chair de poule.
Maintenant je suis réveillée, j'ai mangé, je pensais qu'il était 22, ou 23h. Finalement non. Ça m'a un peu perdue de me rendre compte de l'heure, je ne sais pas pourquoi.
Je ne sais plus trop quoi faire, je bois de l'oasis. J'en bois depuis que Faustine m'a dit qu'après avoir fait les courses, elle se ruait toujours en premier sur l'oasis, une fois dans sa cuisine. J'en avais quasiment jamais bu dans ma vie moi, et j'ai voulu comprendre pourquoi elle se rue, je crois. Maintenant j'en bois, ce soir j'ai même cru en avoir besoin.
Sur les images, c'est un haut de chez Massimo Dutti, lui aussi j'ai bien cru en avoir besoin, en tous cas, je suis impressionnée par le travail de petite dentelle à petits ronds.

18.1.10

avis à


De toutes façons ce qui compte c'est que je sois tombée amoureuse de cette chose le jour où huma me l'a montré pour la première fois mais quand même,
vous en pensez quoi, vous?

Quand on emménage seul pour la première fois, et qu'on me ressemble, on se dit "CHOUETTE, je vais pouvoir manger du mac do tous les soirs!" Dans l'idée c'est si pas mal, nager dans les frites grasses et croquer les différentes couches du big mac. Mais finalement, c'est bien la première fois en un an et demi que je rentre chez moi avec un sac en papier I'm lovin'it rempli de ces denrées d'un autre continent.
J'ai tout avalé et j'attends le mal de ventre qui vient forcément m'embêter après ce genre de repas. Mais même pas peur.
En général, le lundi soir, j'ai une humeur désastreuse et je passe ma soirée à envoyer des sms d'amour et de manque à la fois. L'un n'empêche pas l'autre, mais c'est peut-être le fait d'avoir découvert que je peux faire de la linogravure dans mon salon qui me réjouit au moins un minimum.
Sur l'image, c'est ma vision de la télé-réalité, des gens autour d'une piscine.

Ce sont mes petites culottes en train de sécher, vues de mes toilettes. Ta vie est passionnante m'a dit Damien après avoir écouté mon explication. Mais moi je trouve que c'est un détail qui est neuf de ma vie étudiante et qui du coup la résume au moins un minimum.
C'est dimanche soir, presque limite lundi matin, je ne sais pas à quelle heure précise sera heuré cet article, mais l'horloge de son salon m'annonce que je n'ai plus beaucoup d'heures pour trouver le sommeil, profiter du sommeil, me réveiller et monter dans un train qui roulera.
Je ne veux pas aller à l'école, pourtant j'ai travaillé ce week-end et je trouvais ça très agréable. J'adore travailler mais confronter mon travail aux jugeurs, je ne sais pas m'y faire.
Ce soir j'ai même touché de la colle des ciseaux des couleurs alors que ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Et j'ai adoré pouvoir apprécier le fait que le résultat ne ressemblait pas à une vieille guenille.
Je vous montrerai, j'ai fais des trucs un peu bêtes.

16.1.10


En français, souvent on s'ennuie. Alors on tente de s'endormir, et pour cela, tout est permis. J'arrive parfois à me confectionner des oreillers digne des plus grands oreillistes. Ça prend du temps, il faut sortir tout ce qui est mou et doux de son sac, et en faire une petite montagne sur la table. Poser sa tête dessus, pour le test, la retirer, car le bout de l'écharpe est mal enroulé et m'entre dans l'oreille...
Et lorsqu'enfin, le sommeil vient, les rêves arrivent en une minute, on entend encore le professeur parler, au loin, que déjà des gâteaux géants envahissent l'espace.
L'autre jour, j'ai rêvé que j'étais dans un magasin chinois pour acheter des gâteaux, je prenais tout ceux du comptoir avant de m'écrier "Mais il ne vous en reste pas? J'en veux plus!". Et là, le vendeur ouvrait la porte d'un gigantesque frigo, et une avalanche de gâteaux envahissait tout le magasin. Aussitôt, je me retournais pour tenter d'en voler le plus possible sans qu'il ne puisse compter. Je m'agenouillais même par terre pour récupérer ceux tombés sous les rayonnages
(et là j'ai même fait un parallèle avec quand j'étais petite et qu'avec papa, on crachait nos chewing-gum directement sous les rayons dans les supermarchés, et c'était hyper dur à réaliser).
Bon bah cette semaine, j'ai pas réussis à m'endormir alors je me suis dis que j'allais faire un truc que j'avais jamais fais à l'époque où j'avais encore l'âge requis. J'ai écris sur le mur, et ÇA C'EST MAL.

15.1.10


Je voulais que cette chose soit sur ce blog aussi,
même si beaucoup d'entre vous l'ont déjà visionné sur l'ancien.
C'est comme un truc qu'on est obligé de trimballer,
mon plus beau week-end de l'année 2009.
Ce soir, tandis que sur l'écran du cinéma défilait sous mes yeux des images tellement abominables que quand tu tapes le titre du film sur google images tu tombes sur ÇA (c'est la scène où ils choisissent le gagnant qui a les plus belles fesses, la récompense est d'être tué sur le champs), Faustine me confectionnait une coiffure à la festival de Cannes.

13.1.10

Cette photo date.


Il y a des choses étonnantes comme le fait que j'ai soudainement envie, là, à 21h55, de faire les soldes. Il y a également d'étonnant le fait que je n'ai encore rien acheté depuis le début des soldes. Je me retrouve à passer devant les magasins le cœur léger et à ne même pas ressentir un quelconque besoin d'y entrer.
C'est étrange, j'ai pourtant tout tenté, je me suis même forcée à sortir dans le vent glacial et neigeux afin d'acheminer mon corps jusqu'aux galeries Lafayette grenobloises, sur place, un zip qui me plaît incroyablement, sans savoir réellement pour quelles raisons ergonomiques mais c'est comme ça, je l'ai aimé dès le premier coup d'œil, et dans la cabine d'essayage, c'était l'extase (j'avais jamais dis ce genre de chose avant) et pourtant, POURTANT, c'est ici que la chute survient, je ressors les mains vides sans la moindre once de regrets. C'est à n'y rien comprendre.
Je suis pourtant la fille à ma mère et être la fille à ma mère signifie avoir hérité du fait de pouvoir tenir ce genre de discours "Alors là c'est le soutif que j'ai acheté cet aprem, et ça, la robe de jeudi, cette jupe, c'était avant-hier, et je viens de me rendre compte que j'ai PAS de tee-shirt pour aller avec le pantalon que j'ai acheté en même temps que l'écharpe donc je vais devoir y retourner demain, je le sens je le sens..."
Et là, ce soir, les mains dans l'eau lessiveuse du robinet en train de nettoyer de vieux tee-shirts, j'ai soudain ressentis une envie subite de ravager les magasins. Je ne sais pas ce que je veux car je ne sais pas ce qui est en vente mais en tout cas je risque sans nul doute de rêver de mon zip grenoblois, je vais donc éteindre la lumière tout de suite.

PS: Damien, je t'ai piqué un gilet american apparel le week-end dernier et depuis je le porte tout le temps.

J'ai testé pour vous.




La suppression de mon compte facebook (il a vécu une petite semaine, il était pas encore adulte, et pas trop populaire, il avait un seul ami).
Je comprends pas pourquoi j'ai jamais compris ce truc.

Jess vient de partir, et moi je reste posée ici, sur mon canapé, c'est décidé. La télé est en face de moi, éteinte, mais je sais que je peux l'allumer, ou boire du lait, ou manger des céréales, ou juste poser mes pieds sur la table basse et mettre longtemps à faire des choses futiles comme remonter mes manches en faisant des ourlets avec mes doigts.
Je n'ai pas d'école cet après-midi, et c'est aussi bon de savoir ça que le brownie avalé à midi. Je vais travailler, mais lentement, et surtout je vais travailler en sachant que j'ai du temps, et aucune obligation, et que je peux faire des choses bien, ou au pire, ne pas les faire du tout. Laisser du temps à l'inspiration, même si, la plupart du temps, c'est le fait de ne pas en avoir (de temps) qui m'apporte le plus d'inspiration.

Sur l'image ce n'est pas moi, c'est Jess, on a le même prénom mais pas le même dos :)

11.1.10


Ce matin, il m'a dit un microscopique au revoir. On pouvait même pas reconnaître que c'était un au revoir. Ou alors un au revoir sans les consonnes. J'étais dans la salle de bains, je tentais d'enfiler comme prévu, l'intégralité de mes vêtements en moins d'une minute. C'est comme ça, le lundi matin. 
Puis je suis retournée le voir dans son lit. Il était 5h40. Là, je suis dans le train, je me dis, si il part pas, si ils préfèrent l'annuler, je prends pas le suivant et je rentre m'enfouir sous sa couette. Et à la fois, le temps que je finisse cette phrase, il a déjà fait 100 mètres en direction de Lyon. 
Hier soir, il m'a demandé ce que j'allais faire de ma semaine. J'ai dis que j'allais attendre le vendredi. C'est un peu ça finalement, et l'attente a commencé quand mon réveil a sonné ce matin. Je ne comprenais pas ce que c'était que cette sonnerie, et ce qu'elle venait faire au beau milieu de mon sommeil.
C'était triste quoi, c'est toujours triste de se rendre compte qu'un réveil est un réveil.

Si vous cliquez sur mes couples danseurs, vous les verrez en plus grand.

8.1.10


J'en ai déjà parlé ici, moi, la neige, je la hais dès le premier flocon.
Alors imaginez mon état, tandis que nous en sommes au minimum au 53 285 918 372 447ème flocon.
Cet après-midi, le pion porteur de bonnes nouvelles du vendredi, est passé dans notre classe nous dire que le proviseur avait déclaré que les élèves qui souhaitaient quitter l'établissement à l'instant même pour retrouver leurs canapés et leurs chocolats chauds, avait le droit de le faire.
La prof d'économie nous a dit qu'elle avait bien envie de le faire, elle la première, alors on a forcément tous suivi.
Marion ne va pas tarder, Marion, elle va être ma première galette des rois de l'année.

6.1.10


Je suis fatiguée. Pourtant je dors, mais je n'ai pas l'humeur à grand chose, la rentrée n'est pas une chose compliquée, c'est une chose habituelle, j'ai des vacances, j'ai de la chance d'avoir des vacances, et en plus, d'être étudiante, de ne pas travailler, sans doute.
Mais parfois il se peut aussi que prendre le chemin de l'école devienne quelque chose de triste. Que j'avale des gâteaux assise sur mon lit, immobile, à observer deux lattes du parquet, dans ces cas là je voudrais avoir le droit de dormir, même si il fait jour, même si ce n'est plus le matin, et pas encore le soir, seulement pour combler les heures.

5.1.10

La dame assise en face de moi dans le train ressemble à une sainte. Y'avait, soit le beau, soit la sainte, j'ai choisis la sainte, et je ne le regrette pas. Elle dort maintenant, paisiblement, moi j'ai l'impression de contempler une vierge sans l'enfant. Des petits cheveux bouclés et grisonnants dépassent du voile marron qui recouvre le reste de sa chevelure. Elle a les bras croisés et porte un tissu noir avec de somptueux motifs dorés cousus dessus.
Et puis je vous raconte même pas la voix de goutte d'eau qu'elle avait quand elle m'a dit que la place d'en face était libre.
La semaine dernière, ma voisine de train, c'était un autre genre.
Je me disais, il y en a, qui se contentent de se mettre lady gaga à fond dans les oreilles, et de mater tranquillement les arbres qui défilent, et d'autres, qui s'amusent à résoudre des équations de 12 lignes sans ciller du sourcil.
À un moment, elle a même sorti une feuille qui avait pour titre "Remarques", et le reste de la page était recouvert de chiffres.

Sur l'image, la femme du premier voyage, prise en photo avec mon téléphone, paisible, endormie, l'enfant en plus. Quand je la regardais, c'est ça, que je voyais.

2.1.10

Voici une autre version de la tante observant ses souvenirs.
C'était le test de la personne dans l'espace et j'avais trouvé ça plutôt concluant.
Je suis revenue, j'ai des choses à écrire ici, mais on va faire ça en douceur, car j'ai presque eu du mal à retrouver comment aller sur internet et il m'a ensuite fallut 30 bonnes secondes pour me souvenir du nom de ma plateforme, blogspot.