28.2.10

Les moments où je suis le plus heureuse de faire du shopping sont ceux où je crois en avoir besoin (de vêtements). Se sentir obligée de se trouver un pull car il fait soudainement 0 degrés et qu'il reste deux heures de marche, arriver en vacances et se rendre compte que l'on a oublié les culottes. Quel délice.
Je me suis rendu compte de ça l'autre jour. Damien partait tôt à Valence, pour la journée entière, je l'ai accompagné à la gare, j'ai enfilé un immense tee-shirt à lui, sans soutien-gorge, mes baskets les plus sales et un jeans élastique. Je comptais faire un petit aller-retour jusqu'à la gare et revenir me coucher à l'appartement.
Pour je ne sais quelle raison, je me suis retrouvée moi aussi dans le train en direction de Valence, et du salon de ses parents. Avec le tee-shirt immense, et rien en dessous.
Alors une fois arrivée, j'ai vidé mon compte en banque dans un distributeur (20 euros) et je suis partie à la recherche d'un tee-shirt et d'un soutien-gorge. J'avais pas longtemps, et j'étais là, toute pétillante chez Jennyfer en train de me chercher un soutif pour moi de 10 euros, je croyais que c'était vital, pour une fois, j'ai même failli être fière à la caisse, d'avoir trouvé quelque chose de moins moche que ce que j'aurai pensé. J'ai passé les portes de zara, radieuse, pour trouver le tee-shirt le plus simple du monde, et le moins cher. C'était comme une mission, j'allais vite, je choisissais des choses précises. En cabine, je réfléchissais efficacité.

Le petit puzzle là, c'est une sélection des choses plutôt récentes que vieilles que j'ai faites et que j'aime bien. Faut que j'y réfléchisse, à ce que j'ai et ce que je fais, en ces temps de concours.

26.2.10



Ces sortes d'énigmatiques fonds marins, je les ai presque uniquement fabriqué avec mes cailloux de corps. Ce sont des bouts de peau, des bouts de nuques à qui j'ai donné du volume.
La première image est un morceau de colonne vertébrale se déposant dans le creux d'un cou.
Les intérieurs sont des coraux du fond de la mer. Finalement, tout est vivant :)

24.2.10

ça, c'était en septembre 2008:

"Il y avait Max qui a grandi ce week-end, passé de douze à treize alors biensûr,
j'étais autour du gateau. il n'y avait pas que moi, je veux dire il y avait la famille, et aussi cette femme.
cette femme qui parlait peu et qui avait tout un monde dans le regard.
elle semblait écouter les chuchotements, ou les choses que l'on ne disait pas.
ça me bouleversait un peu, et finalement dimanche, j'ai roulé avec elle jusqu'à Grenoble
et ce voyage a vraiment été joli, si agréable, elle parlait d'afrique, de rencontre, d'écriture,
de son ancien métier puis de son mariage, elle parlait de rêve, de ce qui aurait pu."

Faut vraiment que je parle du fait que j'ai revu cette femme, pour la seconde fois de ma vie.
La même, l'identique, comme si elle n'avait fait qu'attendre derrière la porte.
J'ai retrouvé sa voix, ses gestes, ses doigts sur ses épaules pour récupérer ses cheveux qui tombent. Elle est arrivée à la maison, elle est venue de Paris.
Cette femme c'est Miu, des Amants du Spoutnik, de Haruki Murakami. Personne ne peut réellement comprendre sans lire ce bouquin, mais je crois vraiment que c'est elle.
Je prends biensûr la place de la petite Sumire, l'homosexualité en moins. J'ai finis ce lire il y a une semaine et voilà qu'elle est dans le salon. (et qu'elle part au Japon dans peu de temps)
Je ne sais pas comment en parler sans froisser le tout, sans le rendre forcément plus insipide.
Elle parlait toujours si peu, et ses moments de silences étaient palpitants.
J'ai l'impression qu'elle est pleine d'incroyables choses, qu'elle les libère doucement, de manière soudaine, qu'elle est un écrin.
J'ai appris qu'elle était plus vieille que ma grand-mère mais en réalité je crois qu'elle n'a pas d'âge.

21.2.10

L'autre jour, je regardais un film sur youtube, un film très vieux et très drôle, de quelques minutes, avec beaucoup de rigolades, beaucoup d'exagérations, de parties de billard et de farces grasses.
Et soudain, il y a une cette image. Elle est apparue quoi, une seconde. On dirait un tableau, tellement qu'elle est belle, je l'ai regardé au moins 1000 fois (même si je sais que je dois arrêter de dire 1000). Et j'ai bien été obligée de la piquer.
C'est fou, je sais pas quoi faire avec, mais elle me fait quelque chose de grand.

Damien fait du ménage et moi je fais du travail, on va arriver à l'heure ou je vais avoir besoin d'aller voir dehors si y'a pas du sol à gambader, je le sens.

19.2.10



J'avais gardé des photos de cette grasse matinée car elle avait vraiment été belle.
Elle avait tout de la définition de la grasse matinée, elle avait ses draps, sa délicatesse, ses horaires, sa lumière. On était à Paris, c'était un lit inconnu, dans lequel nous n'avons passé qu'une seule nuit.
Son corps endormi était là comme s'il y avait toujours été, comme s'il faisait parti des lieux.

J'ai peins ce matin (à condition que le matin puisse déborder sur l'après-midi), de 13h à 14h. Les peintures sont très grandes, je me suis dis que si j'en peignais 2 par heure jusqu'à minuit, je pourrai recouvrir une pièce.
Maintenant tout est lavé, j'ai regardé un peu la télé et j'ai mon quotidien besoin de sortir qui arrive lentement, je vais me diriger vers la salle de bain et puis j'irai dehors, marcher, regarder autour de moi, entrer dans des endroits.

18.2.10

Un jour je suis allée chez le docteur pour des nausées. Il a cherché d'où cela pouvait bien provenir en me touchant le ventre.
Quand il a eu fini, il déclara "Bon, déjà vous ne semblez pas enceinte."
Cette phrase a créé en moi quelque chose d'incroyable. Comme un coup de poing qui semblait vouloir dire Oui, tu es capable d'être enceinte.
Avant cette phrase je n'avais jamais imaginé avoir les capacités de faire grandir quelqu'un en moi.
Suite à cette visite je n'ai cessé de penser à l'insoupçonnable intérieur des choses.

16.2.10

les vacances c'est la dérive autorisée


J'ai tapé "énorme ampoule lyon" sur google pour trouver où acheter une énorme ampoule basse consommation. Là, je suis tombé sur des dizaines de forums où des lyonnais écrivaient "Au secours j'ai une énorme ampoule sur tout le talon et quand je marche ça craque". Et j'ai tout lu. Je sais pas vraiment où acheter mon ampoule mais je suis implacable sur la cicatrisation des ampoules et c'est ça d'être en vacances, on peut dériver.

(je vous rassure je ne me suis pas fais tout google images aussi)
nouvelle linogravure (venant de cette photo: LA, de ma copine jess)

15.2.10


Chaque fois que je monte dans une voiture pour un voyage en covoiturage, je me dis ça va bien pour cette fois, et surtout, que c'est vraiment que pour l'argent, sinon je ne me farcirais pas des inconnus pendant cinq heures.
Chaque fois que j'en ressors, je me rends compte que j'ai vécu quelque chose. Que quand on prend le train, on vit un truc, mais qui n'a rien à voir. Là, c'est pas juste plus long, ou plus confortable, moins cher, c'est surtout, un moyen de voyager qu'on ne peut pas du tout comparer.
Dans la voiture, il y avait un type, un ingénieur simulateur qui faisait des choses incompréhensibles, une autre qui travaillait au buffalo grill, qui appelait ça BéGé, une femme qui travaillait aux quatre coins de la France et avait quand même un chéri, une lutte, un ras le bol, la saint valentin et les fleurs qu'elle avait abandonné pour une semaine sur la table de la cuisine.
Des gens extrêmement différents, une voiture de vies entières confrontées comme rarement dans nos vies d'aujourd'hui.
Je suis pas du genre à aimer les choses entre les gens, j'ai peur des inconnus et des jardins communautaires.
Je vante pas ce genre de trucs habituellement, mais là voilà, j'ai vécu quelque chose d'important aujourd'hui, et pourtant c'était seulement un Paris-Lyon.

cette image de moi a été prise dans son ancien appartement

13.2.10

Tout ça (l'article précédent)
pour dire que je pars maintenant sur Paris,
(le premier jour des vacances, le réveil a sonné
plus tôt que pendant les jours d'école) (dur)
et en reviens lundi (en covoiturage :)
et même que je prends pas mon ordi donc...
Sayônara!

12.2.10


Vous avez déjà voyagé dans le camion d'un inconnu routier, juste derrière lui assise sur son lit-couchette avec son chien sans oeil?
Parce que moi oui. Et c'est un épisode de ma vie que j'ai mis très longtemps à raconter à ma mère.
Peut-être vous rappelez-vous que j'ai l'année passée, effectuée un stage chez Leg, une agence de pub parisienne. Habitant Lyon, lorsque j'ai reçu leur mail succinct et émouvant à la fois qui me disait de venir illico les voir avec mon book et mes conventions de stage, j'ai sauté dès le lendemain dans le premier covoiturage qui s'est présenté à moi.
Voilà, bon, c'était celui qui fallait pas choisir, les filles étaient drôles, le conducteur, discret, et tout allait pour le mieux jusqu'au moment où la voiture s'est mise à faire un bruit de vaisseau spatial.
Au bout d'un quart d'heure on s'est retrouvé sur une aire de repos, le moteur en vrac, toutes les trois faisant face au conducteur en lui hurlant de nous rendre notre argent.
On était quelque part, je ne me souviendrai jamais précisément où, entre Lyon et Paris, mais ça en fait des kilomètres. L'une de nous trois faisait des missions en Afrique, dans sa vie, et a trouvé ça tout à fait humain et pas du tout aventureux de se délaisser de nous pour monter seule dans la première voiture venue.
Nous nous sommes retrouvées à deux. Et on s'est élues meilleures amies de circonstances. On a décidé de poursuivre le périple, et de se jurer fidélité. J'avais mon énorme book sous le bras et mon long manteau, la première voiture sentait le cuir et le type roulait à plus de 200 km/h, il nous a abandonné au détour d'un péage puis nous avons passé une bonne demi-heure à arrêter les voitures et à quémander des kilomètres au chaud en direction de la capitale.
Autant vous dire que la suite s'est faite en poids lourds.
C'était juste, désert. Les poids lourds, ils roulent pas à plus de 90 km/h, même quand on les obligeaient à rouler à fond, ça voulait pas. C'est pas que j'avais un rendez-vous avec un drecteur artistique mais presque. Le second routier avait en effet un chien sans oeil qui me reniflait tandis que je prenais mes aises sur le matelas qui lui servait aussi de lit (qui se trouvait au-dessus du fauteuil conducteur) (mon acolyte ayant pris la place passager).
J'ai fais des photos, de ce moment là, je les ai quelque part dans un dossier. C'était fou, figurez-vous, de voir la route d'aussi haut, on était subjuguées, toutes les deux, comme des dingues, on croyait vivre une expérience inédite.
C'est là que j'ai appelé le directeur artistique, parce que bon, c'est pas que le Lyon-Paris commençait à prendre 8h mais presque. Je lui ai dis que j'étais dans un poids lourd et que j'aurais peut être un peu de retard, il a répondu que tant que j'arrivais avant 2h du mat ça allait.
Après trois camions et autant de péages, on s'est de nouveau retrouvé sur une aire d'autoroute, ça sentait presque la capitale mais pas encore tout à fait. On avait l'impression d'être dans un passage, un endroit où l'on avait passer la quasi totalité de notre journée alors que d'habitude, on ne s'y arrêtait que pour un pipi.
Un no man's land entre Lyon et Paris, j'étais perdue.
Sur cette dernière aire d'autoroute, on a été voir un beau monsieur qui nous appris que oui, en effet, il pouvait nous amener jusqu'à Paris (30km) pour la bonne et simple raison qu'il était taxi. On a tourné les talons et devant nos mines désolées il a accepté de nous y conduire pour le nombre de pièces de l'on avait en poche. Autant vous dire, quasiment rien.
J'ai donc bel et bien relié Lyon à Paris en 8h et lorsque j'ai franchis la porte des bureaux de chez Leg, je n'avais qu'une envie, prendre un aspégic et une bonne douche.


J'ai retrouvé le dossier de photos, et le panorama fait à ce moment là!

Au jour de l'an, j'avais dis à mon grand-père, papi, tu me prends un appareil photo jetable au supermarché? Il m'avait rapporté un truc avec flash et au moins 35 poses, voire 40, mais je ne me souviens plus précisément.
Et depuis, je faisais des photos un peu n'importe quand, sans trop réfléchir, plein de photos de lit je crois avec damien qui se cache sous la couette, ou sous l'oreiller, ou derrière le rideau, tellement il aimes pas trop les photos et surtout pas quand on voit sa peau d'homme.
Des dizaines j'en faisais, de tout et de rien, et le week-end dernier, la petite roulette elle s'est bloquée, sonnant la fin de la vie de l'appareil.
Je vous dis tout ça car je partirais dans exactement 1h30 en direction de la fnac pour aller chercher mon petit paquet d'images et que j'avais oublié cet effet que ça fait d'attendre des photos que l'on a oublié.
Maintenant, avec le numérique, on regarde directement, et si c'est raté, on refait. Avant, on attendait pendant une semaine après la colonie de vacances pour enfin découvrir que tous les copains ils avaient pris leurs zizis en photo en te piquant ton appareil jetable.

sur l'image, max boxant dans des fumigènes
photo de tata http://www.valerie-archeno.com/

11.2.10

ce fut rapide

10.2.10

Ça fait une heure que je me dis, vivement glamour, la télé, et un coca.
Je crois que je peux dire, que je n'avais jamais enlevé mon pantalon autant de fois en une même journée.
Et toujours cet envie de garder ses chaussures à talons, et les talons qui se prennent dans les ourlets, qui ne passent pas le bas du pantalon.
Je suis sortie de l'école avec l'envie d'un jeans très précis. Une couleur très précise, une forme, tout étant calculé au centimètre près. Bien sûr, quand on est aussi décidé que ça, on persévère, on est capable de marcher pendant des heures, de pousser toujours jusqu'au magasin suivant, et on conclut toujours le périple par le même ressentiment: tous les créateurs sont passé à côté de LA pièce essentielle, si l'on ouvrait son propre magasin de fringues, il ferait forcément fureur.


cette image date de mon noël, prise avec mon téléphone

9.2.10

Gerhard Richter


Ça, c'est du Gerhard Richter, c'est incroyable hein. Je ne peux pas beaucoup parler car j'ai un énorme truc d'histoire de l'art demain qui me demande des millions d'heures de boulot, mais ça, là, c'est dingue!
Purée et ça alors (!) :

8.2.10


Il a passé la tête par l'entrebâillement de la porte de la salle d'attente et il a dit "LISSE" très sèchement. Je me suis dis et voilà, t'es encore tombée sur le plus méchant des médecins de tout le cabinet médical. Je me suis dis ça jusqu'au moment où je suis entrée dans son bureau. Tous les meubles étaient rouges, son bureau en bois m'a rappelé ceux de chez Leg, il m'a demandé de m'assoir sur un fauteuil en fourrure de zèbre tandis que j'observais la pléiade de peintures abstraites qui recouvraient les murs. Là je me suis dis, non, il est sans doute pas méchant, il fait juste un peu sa star qui aime l'art.

5.2.10


Dans la pièce à côté, deux garçons jouent au foot sur une télé immense. Je comprends pas trop ce genre de choses, moi j'arrive pas à rester devant plus de 15 secondes. Je me suis séchée les cheveux et j'ai enfilé un haut exotique et blanc à la fois. Ce soir, je vais au restaurant.
Ça, ce sont des cailloux de corps.

4.2.10


Demain soir ce sera le week-end et c'est une chose qui n'est encore jamais arrivée.
Ce soir j'étais chez Jessica, on a fait des crêpes avec je ne sais plus combien de filles, il y avait même l'assistante d'anglais de ma classe qui a tout juste deux ans de plus que moi et qui dirige la classe comme une chef. Je me rendais bien compte que parfois les filles parlaient trop vite pour qu'elle puisse comprendre.
Elle avait apporté du miel d'un autre pays qui avait une fleur dessinée sur le pot et un vrai goût de plante, elle m'a demandé comment s'appelait cette fleur en français, et j'ai répondu "J'en sais rien, je suis nulle en fleurs."
Elle a tellement rigolé que j'ai eu envie de faire des illustrations sur des phrases qui m'ont marquées. Il n'y en a pas des centaines, peut-être une dizaine. Ce genre de phrases auxquelles je pense très souvent. Comme cet homme qui avait dit à la télé "Maintenant, ils tiennent un club de strip-tease très propre."
C'est vrai qu'être "nulle en fleurs", c'est vraiment mille choses. Je continuerai demain.



2.2.10

Y'a des jours, on va à l'école, on prend le métro comme tout le monde, on a un cartable, comme presque tout le monde, on marche vers un endroit précis, on tente de respecter un horaire précis, on monte quatre étages et là, on se retrouve devant un mac à créer des godemichets-stars.
Souvent j'ai tellement faim, que je fais des spaghettis à la place du riz, pour la rapidité de la cuisson, alors que déjà, 9 ou 10 minutes pour faire à manger, c'est rien. Je pense que dans une journée entière, je mâche et mange moins de 30 minutes en tout. C'est fou. Je suis devenue une pro des accompagnements parfaits de spaghettis, du nombre de centimètres d'eau à mettre dans la casserole et de la longueur du diamètre de la poignée de pâtes que je dois prendre. C'est un peu honteux.

1.2.10


Ceci est un microscopique aperçu de quelque chose de très long et grand commencé ce soir.
Je me couche, j'ai les jambes sous la couette, et pas grand chose à raconter.
Aujourd'hui, la jeune fille à qui j'ai donné des pièces m'a dit que j'étais la première personne à qui elle annonçait qu'elle avait trouvé un boulot. Elle était assise sur le trottoir et fière à la fois. Elle m'a dit "D'habitude quand les gens s'approchent c'est pour me dire que je ferais mieux d'aller me trouver un boulot, ben je commence le 15."
Elle était contente de beaucoup de choses à la fois, que je l'aide, de pouvoir annoncer la bonne nouvelle, la bonne nouvelle en elle-même, même si bon, il faisait quand même vraiment, froid.
La dernière personne qui a découvert mon tatouage m'a dit "Tu l'as fais quand t'étais en taule?"
Puis elle m'a tendu une bouteille de vin et a poursuivi par "Ne me fais pas croire que quelqu'un qui a un tatouage n'est pas capable de boire une bouteille à deux."
Moi j'avais pas vraiment vu ça comme ça, elle s'appelait Léonne, je la voyais pour la première fois.