16.4.11

Week-end!

11.4.11

Des étiquettes de voyage pour le site que je fais avec Al Poisson. Moi je bricole les visuels et lui ben... il va sans doute écrire des codes les uns après les autres pour que la magie ait lieu.
C'est pour un groupe de musique, enfin, ils sont 40 quoi.

10.4.11

J'ai pas encore de prénom.

5.4.11

Hier, à monoprix, je marchais entre les pâtes et le miel et soudain j'ai senti cette odeur. C'était forcément le produit pour le sol, un truc d'entretien quelconque, mais c'était le produit de mes deux étés précédents. C'était le produit de l'usine. Je me suis revue devant la machine à café à 21h, mettant ma combinaison, en moins de 30 secondes, pour badger à la minute, on ne nous reconnaissait déjà plus à cette étape, on était recouverts, emballés de la tête au pieds, rien que les yeux qui dépassaient, sous des lunettes. Et puis les circuits électroniques dont je m'occupais jusqu'à 5h du matin. Dans les circuits de nos appareils de tous les jours, il y a des petites chinoises toutes nues et des bouteilles de champagne gravées entre les composants, mais on ne les voit qu'au micro micro microscope.

J'ai plein d'images à vous montrer, mais elles sont sur des feuilles trop grandes pour que je n'aie pas la flemme de scanner ce soir.
Je vous mets du Marylou Long Cou finalement, à paraître en septembre chez P'tit Glénat.

1.4.11


En bas de l'immeuble, les cuisiniers.


T'as signé?
qu'il m'a dit, à la fin de son service. Non, pas signé. Puis il m'a souhaité du courage. Du courage c'est moi qui leur en souhaite, le midi, puis en début de soirée, pour le dîner, courage pour le dîner. L'autre est arrivé. Du courage? Du courage pour quoi? Il s'est passé une bricole? Non non, c'est pour une chose bien. T'es enceinte? Non plus, c'est pour un livre, un livre pour enfants. Je retenais la porte avec mon pied, d'habitude, je la retiens jamais longtemps, surtout quand ils ont dans l'optique de m'extirper mon numéro de téléphone. Là j'ai lâché la porte, elle s'est refermée pour qu'il puisse me montrer la photo de son fils sur l'écran de son téléphone. Il a 15 mois. Magnifiquement fier. C'est beau un papa fier. Il a pas assez d'argent pour lui faire couper les cheveux a dit l'autre, de Casablanca. C'est vrai qu'ils étaient longs. On a rigolé et parlé à côté de la moto. Je sentais plus vraiment le froid qui m'envahissait par les chevilles nues. Je tenais le dessin de Tom Henni, avec sa petite signature en coin. Ils m'ont dit Ça ressemble à ça ce que tu fais? Au lieu de Tu nous montres ce que tu fais? Même si ça n'a pas tardé. Quand j'ai claqué la porte, en montant l'escalier, j'ai entendu le moteur à l'extérieur.