5.4.11

Hier, à monoprix, je marchais entre les pâtes et le miel et soudain j'ai senti cette odeur. C'était forcément le produit pour le sol, un truc d'entretien quelconque, mais c'était le produit de mes deux étés précédents. C'était le produit de l'usine. Je me suis revue devant la machine à café à 21h, mettant ma combinaison, en moins de 30 secondes, pour badger à la minute, on ne nous reconnaissait déjà plus à cette étape, on était recouverts, emballés de la tête au pieds, rien que les yeux qui dépassaient, sous des lunettes. Et puis les circuits électroniques dont je m'occupais jusqu'à 5h du matin. Dans les circuits de nos appareils de tous les jours, il y a des petites chinoises toutes nues et des bouteilles de champagne gravées entre les composants, mais on ne les voit qu'au micro micro microscope.

J'ai plein d'images à vous montrer, mais elles sont sur des feuilles trop grandes pour que je n'aie pas la flemme de scanner ce soir.
Je vous mets du Marylou Long Cou finalement, à paraître en septembre chez P'tit Glénat.

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