11.1.10


Ce matin, il m'a dit un microscopique au revoir. On pouvait même pas reconnaître que c'était un au revoir. Ou alors un au revoir sans les consonnes. J'étais dans la salle de bains, je tentais d'enfiler comme prévu, l'intégralité de mes vêtements en moins d'une minute. C'est comme ça, le lundi matin. 
Puis je suis retournée le voir dans son lit. Il était 5h40. Là, je suis dans le train, je me dis, si il part pas, si ils préfèrent l'annuler, je prends pas le suivant et je rentre m'enfouir sous sa couette. Et à la fois, le temps que je finisse cette phrase, il a déjà fait 100 mètres en direction de Lyon. 
Hier soir, il m'a demandé ce que j'allais faire de ma semaine. J'ai dis que j'allais attendre le vendredi. C'est un peu ça finalement, et l'attente a commencé quand mon réveil a sonné ce matin. Je ne comprenais pas ce que c'était que cette sonnerie, et ce qu'elle venait faire au beau milieu de mon sommeil.
C'était triste quoi, c'est toujours triste de se rendre compte qu'un réveil est un réveil.

Si vous cliquez sur mes couples danseurs, vous les verrez en plus grand.

4 commentaires:

  1. Les réveils sont des salauds, il ne faut jamais leurs faire confiance !
    :-))

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  2. c'est surement le réveil le plus dur de la semaine pour toi...
    dis toi que vendredi arrive à grand pas.
    Courage

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  3. coucou jesais pas si tu te rapelles de moi, je suis Sanaume (j'étais sur cowblog y'a longtemps ^^) ca me fait plaisir de te "retrouver" :)
    je vais m'empresser de lire tes articles.
    A bientôt

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