17.8.10

On est revenu de la bas et on est allé directement au travail, complètement crevés. Tellement crevés et pas contents que quand j'ai fais mon premier job prep de la soirée, j'aurais pu pleurer.
On a dormi trois nuits dans une chambre à dix pas de la mer et quand on roulait sur le retour j'avais l'impression qu'on m'arrachait.
Je ne sais pas trop quoi dire tellement j'avais l'impression d'être propulsée. Je sais plus vraiment ce que c'est que des vacances comme celles dont je pouvais profiter petite.
Là j'ai eu deux jours et demi en plein cœur de ce repos.
La dernière fois j'entendais une femme dire "Moi deux semaines ça me suffit pas. La première semaine, je me détache pas encore tout à fait du boulot, et la deuxième semaine, je pense déjà à la reprise. Il m'en faut trois minimum."
Pour deux jours et demi je sais pas trop comment ça fonctionne.

3 commentaires:

  1. mes vacances à moi sont exactement pareils que les tiennes, ça fait du bien de voir qu'on est pas seul à s'extasier pour 2 jours de répits! Nous on met une heure à se détacher et une heure à penser à la reprise, tout le reste, on profite de chaque seconde! courage!

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  2. C'est vrai, tu peux te dire qu'en fait, ces gens qui chouinent parce qu'ils voudraient trois semaines au lieu de deux, bah y'en a d'autres, comme nous, qui ont deux jours par-ci deux jours par-là... Et ils font avec!!! Moi je tiens en me disant qu'en septembre j'aurais une looooooooooongue semaine, tu vois le genre? Genre c'est énorme! :)

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  3. Oui, mais des vacances comme ça, même si elles sont physiquement riquiqui, notre cerveau les allonge à l'envi : s'y projeter, avant, s'y repaître par la pensée, après...

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