19.11.09

C'est terrible car je ne fais que de rêver de viol.
Il faut que je l'écrive, ça a remplit ma nuit.
Hier midi Faustine était venue manger chez moi, du riz au curry, juste avant la biennale, on était arrivée en retard.
Cette nuit, je nous revois chez moi, toutes les deux, on décide de descendre à la boîte aux lettres, je ne me souviens plus de la raison précise mais le riz cuit et on se dit qu'on pourrait en profiter pour aller voir la boîte aux lettres. On descend les quatre étages, en laissant ma porte ouverte, comme je fais toujours. En la fermant, mais pas à clé, pas le verrou.
On prend l'ascenseur, l'ascenseur se bloque, aux rez-de-chaussée, devient extrêmement sombre, et le plafond vibre si fort que j'ai l'impression qu'il va tomber sur nous avec tout le mécanisme. Je n'ose pas regarder Faustine tant je me doute de son état de catastrophe, j'appuie sur tous les boutons, aucune alarme ne se déclenche.
Faustine hurle alors que la solution est de se couper une jambe. Je ne me souviens pas précisément pourquoi, mais je crois que c'est pour s'échapper en passant plus facilement par une trappe.
Elle le répète en secouant mes épaules, je ne vois plus rien tellement je pleure d'angoisse. Je finis par donner un gros coup dans la porte de l'ascenseur qui cède. On sort en courant, dans le hall de mon immeuble, et on tombe sur deux jeunes hommes, très menaçants, qui nous promettent de nous violer.
On remonte les étages, je crois que je suis encore plus angoissée que dans l'ascenseur bloqué, ils sont derrière nous, je les entends. On monte, cinq par cinq, les marches. On atteint ma porte, on entre à l'intérieur, on referme la porte et on se rue sur le verrou, que l'on ferme, à double tour cette fois-ci.
Et c'est à ce moment là que je sens une présence, derrière moi, quelqu'un qui se colle contre mon dos. Faustine est à ma gauche, on est encore face à la porte, on se retourne et deux autres hommes sont là. Ils sont entrés pendant que l'on était en bas, pendant que l'on avait laissé le verrou ouvert. Je ne suis pas réellement capable de raconter la suite.
Je me rends compte maintenant, qu'inconsciemment, je dois avoir peur que quelqu'un entre chez moi lorsque je descends les poubelles, et laisse la porte ouverte.
Je me dis toujours, que c'est pour seulement quelques secondes, mais mon cœur doit sans doute battre imperceptiblement plus vite que d'habitude, dans ces moments là.

8 commentaires:

  1. Ferme ta porte à clé dorénavant !
    Terrible ...

    RépondreSupprimer
  2. L'ascenceur est bloqué mais tu ne peux pas appelé Damien car la petite carte est accrochée au miroir sur ta cheminé.

    RépondreSupprimer
  3. Et comment ca s'est fini?
    affreux

    RépondreSupprimer
  4. Oh, flippant le rêve !!

    Y'a de quoi se réveiller en hurlant...

    RépondreSupprimer
  5. T'as toujours rêvé d'histoires de viol toi hein!
    LOL le mot qu'ils me demandent de reconnaître c'est STRIN ils ont oublié le G

    RépondreSupprimer
  6. Je ne vais pas raconter la suite, c'était vraiment dégoutant. Mais je me suis vite réveillée; totalement apeurée.

    RépondreSupprimer
  7. en tout cas tu le raconte bien, et c'est carrément angoissant !

    RépondreSupprimer
  8. Et on ne sait même pas s'il y avait du courrier !
    :-))

    [Pardon, c'est pour détendre l'atmosphère, seulement ! :-)) ].

    RépondreSupprimer