27.10.09


Je ne sais pas expliquer ce que j'ai ressenti lorsque j'ai vu Thibault s'éloigner en vélo, englouti par la nuit de samedi. Tous ces cousins, je ne les vois jamais, je peux dire jamais, une fois par an voire moins, c'est juste jamais, lorsqu'il s'agit de la famille.
En général, je n'y pense pas, eux non plus. On traverse nos années chacun de notre côté, à des centaines de kilomètres de distance. On sait que l'on existe, que la bande existe.
Et pourtant, pourtant lorsque je les vois passer la porte, on ne peut s'empêcher de se toucher, de poser nos mains sur nos hanches, de se frôler, de se réapproprier cette parcelle de corps qui fait aussi partie de nous, finalement.
Chaque fois, on se promet de se revoir, plus souvent, de prendre le train, on se rappelle que l'on est pas loin. Mais tout le monde sait que rien ne changera et finalement tant pis, pourquoi pas, puisque chaque fois que nous sommes réunis, c'est beau et si renversant.

3 commentaires:

  1. Moi je pense surtout que lorsque tu as pris cette photo de Damien, tu étais assises sur un canapé vert de chez La Redoute qui a mis dix mille ans à venir jusqu'au 4ème étage.

    (si c'est ça, je m'offre des smarties)

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  2. Non en vérité, j'étais juste contre le mur d'en face...
    Mais le canapé est arrivé lundi matin!
    Les livreurs ont d'abord sonné chez madame sissoko pour récupérer ma clé, et ils ont posé le canapé dans mon salon, je ne l'ai encore jamais vu! Mais je sais qu'il y est!
    On fera un diner dans mon salon!

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  3. YEAH baby! Je viens te voir le mardi soir de la rentrée.

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