8.10.09


Je crois que si mon corps me gratte, me démange, si je griffe mes bras mes jambes mon dos mon ventre toute la journée, si on me dit à longueur de temps T'es toute rouge LÀ!, ce n'est pas qu'il y a des puces chez moi ou chez Damien (comme nous l'avions au préalablement pensé) mais c'est juste que je ne me suis pas encore habituée à ce rythme de travail, à ne pas avoir une soirée pour moi, à déjà savoir que je n'aurais jamais le temps de tout faire, même s'il me reste encore 15 jours.
J'ai l'impression d'être un ado à qui ont a toujours permis de se coucher après le film de 21h et à qui ont change subitement les règles.
Il faut dire, que je me suis toujours sorti de mon travail d'école avec des pirouettes, des choses de dernière minute, qui s'avéraient être pas si mal que ça, finalement. Aujourd'hui j'ai l'impression que même si je fais tout à la dernière minute, il faudrait quand même que je commence dès maintenant.
Je n'ai pas plus de travail que le moitié des étudiants, c'est seulement que moi, ça me fait bouder, ce changement, et que j'ai tout qui me gratte, et que je trouve plus mon ordonnance de kestin, voilà.

3 commentaires:

  1. bon courage ma belle... prends le temps de profiter de chaque chose quand même et ça ira tout seul =)

    RépondreSupprimer
  2. Que fais-tu comme études?
    (je voudrais me réorienter et je cherche à droite à gauche des idées pour faire quelque chose qui me plaise, un maximum)

    RépondreSupprimer
  3. Les crises d'urticaire.
    Bizarrement, ça me connait.
    Mais, je suis sûre que tu vas parvenir à dépasser tout ça. J'aimerai t'envoyer une lettre, pleine de courage, qu'elle en déborde. Que tu l'ouvres scrupuleusement, et que le courage se dégage de l'enveloppe sous tes yeux ébahis. Qu'il s'imisce dans les pores de ta peau, qu'il se repose sur tes cils, qu'il se faufile dans tes poumons par la voie nasale, et qu'il te fasse le bien de l'air de campagne. Qu'il fasse battre ton coeur normalement, et qu'il dépose un voile protecteur sur ta peau. Qu'il te fasse la sensation d'un bisou plein de compassion comme celui que dépose souvent les mamans sur le front de leurs enfants.

    Je te lis depuis tellement longtemps, que les mots se bousculent, ici, plus qu'ailleurs.

    Mathilde,

    RépondreSupprimer