9.8.11

Ce soir je dessine, avec l'album des Daft Punk, le tout premier album ajouté à mon itunes. Forcément, quand j'ai acheté l'ordinateur, je venais de tomber amoureuse d'un garçon qui écoutait beaucoup ça. Je suis dans le salon d'une mamie partie en vacances, je dois juste arroser les plantes sur le long balcon. Le tapis est moelleux, et mes draps sont recouverts de jolies fleurs roses. La télé ne fonctionne pas.

7.8.11

Aujourd'hui, j'étais aux Bozar de Bruxelles occupée à visiter une sublime exposition de Jeff Wall. Et puis à la boutique je me suis retrouvée devant un vieux livre (1971) totalement sublime. Le Rapetissement de Treehorn. Sauf que moi, Edward Gorey, l'illustrateur, je ne le connaissais pas. Ça m'a fait un effet dingue, comme quand on découvre en image ce qu'on recherche depuis des années. Il est là maintenant, à côté de moi sur l'accoudoir du canapé, je viens de rentrer sur Paris. On a roulé jusqu'à Lille et puis j'ai pris un tgv. Je vais aller m'allonger pour lire Treehorn et voir pourquoi il rapetisse. Je voulais écrire à Edward Gorey mais je viens de lire qu'il est mort. Quelle déception…

1.8.11

Le début d'un travail avec Catherine Grive. Elle m'avait dit qu'elle serait tout en noir. Avec un chignon blond, et c'était vrai. On s'est assises rue du Trésor.

25.7.11

C'était très étrange ce week-end, d'enchaîner le don du sang avec The Murderer.
Au don du sang la dame m'a dit qu'on a 4L de sang dans le corps, dans The Murderer, ils en ont au moins 200 chacun c'est obligé.

9.7.11


Ce matin à 4h, la porte de la chambre s'est ouverte. Je dormais sur le petit matelas posé sur le sol. Thibault s'est levé, à enfilé des vêtements. Je lui ai dit Je viens. On a avalé une demie mangue chacun, le visage au-dessus du lavabo, j'ai bu un café. On a sauté dans la voiture direction Rungis, j'avais mes sandales, mon pantalon blanc et ma chemise, je savais déjà que l'on me remarquerai. Dès notre arrivée, il m'a recouverte d'une blouse de travail et alors je n'avais plus que mes doigts de pieds vernis de rose pour faire tâche. J'ai eu le droit à une énorme visite. Le pavillon de la viande, la volaille, la marée, la tour de glace, les fleurs, les cafés. Et puis à 8h, nous sommes allés à la brasserie, il a pris le croque-monsieur, moi l'omelette nature, et beaucoup de frites pour chacun. J'ai fait la connaissance de Thérèse, qui m'a appris à ne pas être trop gentille avec tous ces hommes. J'ai fait les cartes bleues, agrafé les tickets sur les factures. Elle a dit que je n'avais pas de l'eau de vaisselle dans le cerveau. A 9h, je suis montée dans le camion de Youssef qui m'a ramené jusqu'à place d'Italie, avant de débuter sa tournée de livraison des restaurants parisiens. C'était vraiment une drôle de matinée.

Les images proviennent du film Paris, de Klapisch.