23.3.10

L'épreuve de l'ascenseur accompagné est toujours une chose très difficile pour moi. Moi qui déteste être si proche des gens. Dans le métro à la rigueur, ça a peu d'importance, tout le monde est là pour la même chose, on est collé, mais on l'est à 50, on a une excuse.
Mon ascenseur est microscopique, on ne peut pas tenir à trois. Une personne + un sac de course est un grand maximum. Sauf que mon immeuble est pourvu de docteurs, et un dentiste habite en face de ma porte. Je me retrouve donc très souvent collée à un inconnu, à poser cette question que je ne prononce même plus "Quel étage?".
Ce soir je me suis retrouvée avec un homme, il avait une jambe dans une attelle, et pourtant allait chez le dentiste. Comme quoi une jambe cassée peut aussi avoir mal aux dents. Quand j'ai dis que j'allais au quatrième étage il m'a dit "Ah oui, chez le dentiste?!", se sentant obligé de démarrer une conversation, la proximité aidant. "Non, moi, je ne suis que la voisine du dentiste." Je ne m'étais jamais décrite ainsi. La voisine du dentiste.

German postcard by Krüger, nr. 900/300. Photo: Georg Michalke
Ces deux filles rentrent leurs ventres non???

4 commentaires:

  1. ah, les ascenseurs accompagnés..! moi j'ai de la chance, le mien est tellement petit qu'on doit monter un par un!

    à propos, connais-tu "le chameau sauvage" de philippe jaenada? il y a dedans des "conseils pour paraître à l'aise dans un ascenseur".. c'est savoureux!


    (je ne commente pas souvent, mais j'apprécie.. toujours!)

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  2. Quand je vois que je ne vais pas être seule dans l'ascenseur je prend les escaliers lol. Dans le même genre j'ai horreur d'attendre trop longtemps l'ascenseur, car je sais que si c'est long c'est qu'il y a quelqu'un dedans!

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  3. Moi aussi je me sens mal serrée si fort avec un inconnu, je ne sais pas où regarder, j'hésite à avaler ma salive de peur de faire trop de bruit.

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  4. Celle de gauche on dirait bien oui!

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