19.2.10



J'avais gardé des photos de cette grasse matinée car elle avait vraiment été belle.
Elle avait tout de la définition de la grasse matinée, elle avait ses draps, sa délicatesse, ses horaires, sa lumière. On était à Paris, c'était un lit inconnu, dans lequel nous n'avons passé qu'une seule nuit.
Son corps endormi était là comme s'il y avait toujours été, comme s'il faisait parti des lieux.

J'ai peins ce matin (à condition que le matin puisse déborder sur l'après-midi), de 13h à 14h. Les peintures sont très grandes, je me suis dis que si j'en peignais 2 par heure jusqu'à minuit, je pourrai recouvrir une pièce.
Maintenant tout est lavé, j'ai regardé un peu la télé et j'ai mon quotidien besoin de sortir qui arrive lentement, je vais me diriger vers la salle de bain et puis j'irai dehors, marcher, regarder autour de moi, entrer dans des endroits.

5 commentaires:

  1. Coucou! Voici un tag: pour les instructions, viens voir sur mon blog l'article Position de lecture, publié le 21 février.

    RépondreSupprimer
  2. J'aime bien, ça me fait penser à Alex Katz.
    http://superflygallery.com/wp-content/uploads/2007/07/beachsandals1987.jpg

    RépondreSupprimer
  3. ahah
    c'est drôle, car sur mon ancien blog, j'avais un jour publié cette peinture de alex katz.
    et je la regarde souvent, sur mon ordinateur :)

    RépondreSupprimer
  4. Est ce que c'est pour retenir le matin qu'on peint de 13 à 14 ?
    :-))

    [J'aime beaucoup ces toiles ! :-)) ].

    RépondreSupprimer
  5. C'est trop beaaaaaaaaau!

    RépondreSupprimer