Avec Jess, on a fabriqué une structure, avec des bouts de bois qu'elle avait trouvé dans les affaires de son papa, et un drap sale, trouvé dans celles de sa maman.
On a adossé le tout contre un énorme arbre, mais en vérité c'était pas si simple. Il y avait le vent, qui gonflait notre voile et la faisait chavirer, il y avait le choix du lieu, le choix de l'arbre, il devait se trouver le plus près possible d'un chemin, pour que les passants ne puissent pas y échapper, et ainsi être mis en valeur.
Il fallait que je puisse me trouver loin, très loin, pour pouvoir appuyer sur le déclencheur sans faire tourner les visages.
En réalité ça nous a pris du temps.
Mais ensuite nous nous sommes assises dans l'herbe, et nous avons observé. Nous nous sommes mises à prier, prier pour des poussettes, pour des bébés, pour des gros chiens, ou des gros ventres, des gens de couleurs, des mamies courbées. Tout n'est pas arrivé, mais plutôt un bon paquet.
C'est vraiment eux qui ont fait le film de la toile blanche, finalement.
Même si beaucoup d'enfants se sont écriés "Mais c'est nul y'a rien dessus!".
2.11.09
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J'adore ! :)
RépondreSupprimerLe concept est tout simple, une toile blanche comme ça. Pourtant fallait y penser. Et penser à prendre les gens au naturel...
Les chiens, ce sera pour la prochaine fois. :)
J'adore aussi depuis uelques temps photographier les gens au naturel, les passants dans la rue et à leur insu !
RépondreSupprimer:-))
Même si je vais répéter un peu ce qui a été dit, j'aime beaucoup le concept, c'est une jolie façon de mettre en valeur le quotidien des gens. ;)
RépondreSupprimerComme j'aime.
RépondreSupprimerah, les mioches ... ^-^
RépondreSupprimeridée grandiose et brillante !! chouette vision !
le résultat est super !
RépondreSupprimerC'est très, très chouette !
RépondreSupprimerbravo.
RépondreSupprimerPLAGIAT
RépondreSupprimerEtre en n'ombre...
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