24.9.11
C'est dur à décrire, un retour. Je me souviens du premier week-end suivant l'atterrissage à Roissy Charles de Gaulles. Tous les quatre séparés, je errais devant les devantures fermées des restaurants grecs grenoblois. Une capuche sur ma figure foncée. J'appris plus tard qu'elle se nourrissait des recettes de tzatziki sur google et qu'il scrutait le site d'irèneII, le tout la larme à l’œil. On était sous la pluie, à se dire que ça ne passera jamais. J'ai mis mes tongs à la poubelle. Hier soir elle a pris le train, on s'est de nouveau réunis tous les quatre dans un appartement inconnu pour serrer nos corps en criant bromance. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vécu ce genre de retour amère. Je ne sais même pas si j'en ai déjà vécu un égal.
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C'est touchant.. Ça devait être fort..
RépondreSupprimerUn retour n'est pas une fin, c'est toujours le début de quelque chose ; c'est à nous de voir ce que ça sera. Il faut surtout être content d'être parti et de l'avoir vécu, tous ensemble.
Ce qui est bien, c'est de se dire qu'on pourra repartir, un jour.