Ça m'a fait beaucoup de bien ça, d'entendre je veux, avant d'avoir à demander tu voudrais pas?L'image est pas terminée, mais c'est pour dire que faut faire attention a pas trop laisser du corail dans son ventre parce que ça peut faire mal.
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tu as dessiné un estomac quoiiii. le monde à l'envers ^^
RépondreSupprimerJe vais prendre une bonne douche, rien de tel. Je voulais te dire merci, merci pour ces notes délicates que sont tes mots. Ils se logent dans mon estomac comme des petits macarons bien bons.
RépondreSupprimerJe sais que je t'ai déjà parlé d'Aurélie William Levaux mais cette image m'y fait particulièrement pensé, des choses dans un ventre de femme, c'est tout à fait ça. Sauf qu'elle c'est en broderie.
RépondreSupprimerC'est vrai!
RépondreSupprimerAurélie William, je viens de regarder, c'est plein de ventres gargouillants de bébés!
Oh dis donc, ça me fait un effet tout bizarre d'être comparée, de près ou de loin, à Henry Darger! En tous cas cette nana là ,Aurélie, ça me touche vraiment ce qu'elle fait, j'a acheté son bouquin hier à une séance de dédicace. Tu sais, j'ai postulé pour un Erasmus aux arts déco de Paris, si je suis prise, je te montrerai son bouquin au détoure d'un couloir de l'école.
RépondreSupprimerCa se présente bien les étapes du concours pour toi?
Et bien je fais le concours de seconde année (section image imprimée).
RépondreSupprimerJ'ai donné mon book, puis je l'ai récupéré.
J'ai été présélectionnée, donc je passe l'oral en juin. Nous ne sommes plus que 7. Disons qu'ils en prennent de 1 à 3... On verra!
En ce moment moi je suis à St Luc liege, une école de belgique, bien que je sois une compatriote grenobloise. Je suis en section bande déssinée et mon erasmus me conduirait en 3eme ou 4eme image imprimée mais juste pour un an.
RépondreSupprimer" [...] Elle avait vu le travail de cette femme et c'était un travail tout a fait remarquable. Elle avait vu aussi les doigts de la brodeuse comme rongés par un acide; elle avait vu, à travers les verres des lunettes, les yeux bleus bordés de rouge. Et, ajouta-elle, je ne suis pas sentimentale, pas comme une grisette en tout cas.: mes sentiments, s'ils sont impérieux, ont une voix assez sauvage; j'aurais pu voir des doigts usés et des yeux rougis sans cesser d'être parfaitement indifférente. Je sais combien il est facile d'avoir les doigts usés et les yeux rougis et néanmoins ne pas valoir un liard. Et c'est même souvent parce qu'on ne vaut pas un liard qu'on a les doigts usés et les yeux rougis. Mais, ce que je vis, surtout dans cette femme, c'est le halètement de biche poursuivie qui se calmait peu à peu à mesure que je parlais, à mesure que je m'intéressais à son travail, à mesure que j'arrivais peu à peu à la persuader que c'était bien pour lui commander du travail que j'étais entrée chez elle.
RépondreSupprimerJ'avoue (continua Mme Tim) que je sacrifierais volontiers ma vie pour rassurer une biche ou pour rassurer un léopard. J'aime rassurer. [...]"
Un roi sans divertissement, de Giono.